MOUSQUETON D'HONNEUR DE GRENADIERS À CHEVAL DE LA GARDE DES CONSULS DÉCERNÉ PAR BONAPARTE PREMIER CONSUL AU CITOYEN PIERRE PHILIPPE HOCHARD, CONSULAT.
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MOUSQUETON D'HONNEUR DE GRENADIERS À CHEVAL DE LA GARDE DES CONSULS DÉCERNÉ PAR BONAPARTE PREMIER CONSUL AU CITOYEN PIERRE PHILIPPE HOCHARD, CONSULAT.
Arme issue du mousqueton de la Garde à cheval du Directoire, lui-même inspiré du mousqueton modèle 1777 et de la carabine 1793.
Canon de fusil raccourci, modèle 1777 2ème fabrication, à cinq pans courts au tonnerre signé « Boutet Directeur Artiste » sur le dessus, long de 75,5 cm, portant le triple poinçon de l'inspecteur de la 3e division « V3 » surmonté du bonnet phrygien, au tonnerre.
Garnitures en argent massif, sauf l'écusson, la pièce de détente et les battants de vis en fer. Embouchoir fixé par un ressort à pivot.
Toutes les garnitures en argent sont poinçonnées (sauf l'embouchoir) : poinçon de grosse garantie « tête de vieillard 88 » et 1er titre « coq dressé » 1798-1809 avec celui de l'orfèvre en usage à cette époque « * J.M ».
Plaque de crosse en argent massif en forme de blason clouée sur la crosse, gravée de la citation « LE PREMIER CONSUL au Citoyen HOCHART Grenadier à Cheval De la Garde Des Consuls Pour S'être Distingué à la Bataille De Maringo ». Le bord extérieur de la plaque est gravé d'une branche de feuilles de chêne et de laurier, les petits clous en argent sont eux aussi gravés.
Platine modèle 1793 marquée « Manufre à Versailles » ; elle porte les poinçons : « B N°1» entouré de feuilles, du contrôleur de platines Pierre Bouny.
Monture en noyer sur le modèle des mousquetons de la Garde à cheval du Directoire, mais dont la joue est supprimée.
Baguette en fer, modèle 1777, sans ressort, à tête de clou.
Longueur totale du fusil 1,142 m, calibre 7 mm.
Très bon état,petit éclat et réparation au bois à l'arrière de la queue de culasse.
France.
Consulat.
PROVENANCE :
Ancienne collection du docteur Hutin.
BIOGRAPHIE :
HOCHARD Pierre Philippe, grenadier à cheval de la Garde des Consuls, né à Saint Germain sous Couilly en Seine-et-Marne ; il reçut une carabine d'honneur le 3 thermidor an 8 pour s'être distingué à la bataille de Marengo en chargeant un corps de cavalerie qui fut mis dans la plus complète déroute. Il fit partie de la première cohorte de la Légion d'Honneur. Retraité en 1804.
Arme issue du mousqueton de la Garde à cheval du Directoire, lui-même inspiré du mousqueton modèle 1777 et de la carabine 1793.
Canon de fusil raccourci, modèle 1777 2ème fabrication, à cinq pans courts au tonnerre signé « Boutet Directeur Artiste » sur le dessus, long de 75,5 cm, portant le triple poinçon de l'inspecteur de la 3e division « V3 » surmonté du bonnet phrygien, au tonnerre.
Garnitures en argent massif, sauf l'écusson, la pièce de détente et les battants de vis en fer. Embouchoir fixé par un ressort à pivot.
Toutes les garnitures en argent sont poinçonnées (sauf l'embouchoir) : poinçon de grosse garantie « tête de vieillard 88 » et 1er titre « coq dressé » 1798-1809 avec celui de l'orfèvre en usage à cette époque « * J.M ».
Plaque de crosse en argent massif en forme de blason clouée sur la crosse, gravée de la citation « LE PREMIER CONSUL au Citoyen HOCHART Grenadier à Cheval De la Garde Des Consuls Pour S'être Distingué à la Bataille De Maringo ». Le bord extérieur de la plaque est gravé d'une branche de feuilles de chêne et de laurier, les petits clous en argent sont eux aussi gravés.
Platine modèle 1793 marquée « Manufre à Versailles » ; elle porte les poinçons : « B N°1» entouré de feuilles, du contrôleur de platines Pierre Bouny.
Monture en noyer sur le modèle des mousquetons de la Garde à cheval du Directoire, mais dont la joue est supprimée.
Baguette en fer, modèle 1777, sans ressort, à tête de clou.
Longueur totale du fusil 1,142 m, calibre 7 mm.
Très bon état,petit éclat et réparation au bois à l'arrière de la queue de culasse.
France.
Consulat.
PROVENANCE :
Ancienne collection du docteur Hutin.
BIOGRAPHIE :
HOCHARD Pierre Philippe, grenadier à cheval de la Garde des Consuls, né à Saint Germain sous Couilly en Seine-et-Marne ; il reçut une carabine d'honneur le 3 thermidor an 8 pour s'être distingué à la bataille de Marengo en chargeant un corps de cavalerie qui fut mis dans la plus complète déroute. Il fit partie de la première cohorte de la Légion d'Honneur. Retraité en 1804.
Reference :
12534
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