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BOÎTE DE TRANSPORT POUR LES ÉPAULETTES M. L'ERIVINT, CHEF D'ESCADRON AUX DRAGONS DE LA GARDE IMPÉRIALE, PREMIER EMPIRE.

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BOÎTE DE TRANSPORT POUR LES ÉPAULETTES M. L'ERIVINT, CHEF D'ESCADRON AUX DRAGONS DE LA GARDE IMPÉRIALE, PREMIER EMPIRE.


Boîte de forme ovale en carton recouvert de cuir de Russie à longs grains, ciré vert foncé, décorée sur l'ensemble de ses bordures extérieures de frises et de baguettes dorées au fer. Le couvercle porte l'inscription dorée au fer « Mr. L'Erivint ». Serrure en laiton doré à bordures extérieures festonnées (manque la clé). Intérieur de la boîte capitonné de drap vert olive avec couvercle doublé de papier vert avec rabat et pochette intérieure. H de la boîte 13 cm, largeur 29,5 cm, profondeur 20 cm.

Bon état.

France.

Premier Empire.

BIOGRAPHIE :
Le chef d'escadron Jacques Charles L'Erivint (1776-1812) fut tué au combat de Bourzowo le 29 septembre 1812.
Jacques Charles L'Erivint est le fils de Gabriel L'Erivint, général français de la Révolution et de l'Empire.

LERIVINT (Jacques Charles) plus connu sous le nom de L'Érivint, capitaine au 25° régiment de dragons, membre de la légion-d'honneur, est né à Saumur, département de Maine-et-Loire, le 12 décembre 1776.
Engagé volontaire en septembre 1792, il entra au service au commencement de la révolution. Il fut nommé le 3 septembre 1792 sous-lieutenant au 11° régiment de cavalerie, et fit les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée de la Moselle, et celles des années 2 et 3 et partir de l'an 4 de la république, à l'armée de Sambre-et-Meuse. Il s'y distingua par son activité et sa bravoure.
Parmi plusieurs traits remarquables, nous en citerons un qui, dans la même journée, l'a rendu deux fois digne de l'estime de l'armée entière. Le 28 floréal an 3, un détachement de 50 hommes n'étant pas en mesure de charger des tirailleurs ennemis qui étaient en force dans un hameau prés de Charleroy, cet officier ne consulte que son bouillant courage, et fond, à la tête de quatre. ordonnances du général en chef, sur les tirailleurs. Il en tua plusieurs, donna l'alerte à ceux qui étaient stationnés dans le hameau, et les força de prendre la fuite. Deux des ordonnances furent tués et les autres blessés. Son habit était criblé de balles ; mais aucune, par un rare bonheur, ne l'avait atteint. Quelques heures après guidé par un sentiment d'humanité il traversa la sambre pour enlever un volontaire blessé qui allait être pris par l'ennemi. Le peloton n'ayant pu s'emparer de sa personne fit feu et cassa l'épaule du volontaire blessé qu'il portait en croupe.
En récompense de sa bravoure, Lérivint fut fait lieutenant le 19 messidor an IV. Il est lieutenant au 11° de cavalerie. Le 19 nivose an VI il devint capitaine à la suite du premier régiment des carabiniers. Le 27 pluviôse an VI [15 février 1798] il obtient le brevet de capitaine de cavalerie et devient aide de camp du général Gabriel-Jacques Lerivint (son père) à la 2e division militaire
Après avoir fait la campagne de cette année VI à l'armée de sambre et Meuse, celle de l'an 7 à l'armée du danube, et à l'armée du rhin les campagnes des années 8 et 9; le 21 vendémiaire an 9 il fut nommé capitaine titulaire du 25° régiment de dragons et le 27 frimaire an 12 membre de la légion d'honneur.
En 1806 il est officier, Chef d'escadron des Dragons, cavalerie, de la Garde Impériale, ex garde consulaire (Vieille garde) (dit régiment de Dragons de l'Impératrice).
Chevalier de l'Empire par lettres patentes du 2 Novembre 1810 (Armoiries: Tiercé en barre : d'or au coq de sable; de gueules au signe des chevaliers légionnaires; et de sinople au casque paré de fac d'or, traversé en barre d'une épée, la poignée, d'argent.), donataire (r.5000) sur le Mont-de-Milan, par décret impérial du 1er février 1808.; chef d'escadron (1 juin 1809), Chevalier de la Légion d'Honneur.
Membre de la maison militaire de l'Empereur en 1810.
Chef d'escadron du régiment des dragons de la garde, lieutenant-colonel, il est tué le 25/09/1812 en avant de Moscou dans une reconnaissance à BOURZOWO (aux environs du chateau du prince Galitzin a coté de Moscou) dans un gros accrochage avec environ 4000 cosaques qui a couté une cinquantaine de tués au Regiment ce jour là (dont 2 officiers).
"Dès le 23 septembre 1812, Saint Sulpice, les dragons de la garde et deux batteries à cheval s'établissent à Bezowska, à mi chemin de Mojaîsk; un régiment d'infanterie les soutiendra. En attendant, le 25, une reconnaissance de 200 dragons tombe, près du chateau du prince Galitzin, dans un essain de 4.000 cosaques. Le Major Marthod est mortellement blessé et succombera le 4 octobre; le chef d'escadron Lérivint est tué ; ..."
source : site Geneanet.
Reference : 9343
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