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CASQUE DE LA GARDE NATIONALE À CHEVAL, MODÈLE 1814, ATTRIBUÉ AU MARÉCHAL OUDINOT, COMMANDANT EN CHEF DE LA GARDE NATIONALE DE LA SEINE EN 1815, RESTAURATION.

Vendu
CASQUE DE LA GARDE NATIONALE À CHEVAL, MODÈLE 1814, ATTRIBUÉ AU MARÉCHAL OUDINOT, COMMANDANT EN CHEF DE LA GARDE NATIONALE DE LA SEINE EN 1815, RESTAURATION.

Bombe en deux parties moulées à chaud en cuir noir verni fin avec toutes les garnitures en cuivre plaqué d'argent. Profondeur de la bombe 16,5 cm.

Plaque-frontale représentant un grand écu ovale au centre duquel est agrafée une fleur de lys, cet écu est surmonté de la couronne royale, il est encadré de chaque côté d'une palme d'une branche de chêne et d'une de laurier. H de la plaque frontale à l'avant 14 cm. Fleur de lys H 5 cm, largeur 3,3 cm.

Bandeau arrière estampé en relief de branches de chêne, H 3,5 cm.

Visière en cuir, cerclée par un jonc plié à cheval sur la bordure extérieure. Largeur de la visière 5,5 cm, largeur du jonc plié à cheval 6,8 mm.

Couvre-nuque en cuir, largeur 3 cm .

Jugulaires : mentonnières en cuir gainé de velours noir recouvert d'une suite de 18 écailles en laiton argenté, festonnées alternativement à 4 ou 3 festons, il manque une écaille à la jugulaire de gauche, largeur maxi. de l'écaille 5,6 cm, largeur de l'écaille de l'extrémité 1,6 cm (à un seul feston) ; rosaces en forme de soleil rayonnant au centre desquelles vient s'agrafer une petite fleur de lys elle aussi en cuivre argenté, H des rosaces 7 cm, largeur 8,3 cm, petite fleur de lys H 2,8 cm, largeur 2,3 cm.

Porte-plumet de forme tubulaire à section carrée légèrement décroissant vers le bas (vis de serrage manquante), H de la partie tubulaire 4,7 cm, H totale du porte-plumet 5,9 cm. En parties haute et basse, le porte-plumet s'élargit et est fixé à la bombe au moyen de deux fils argentés.

Le cimier à deux ailerons de 10 cm maxi. de haut, estampés d'une suite de 9 godrons décroissants vers l'arrière, séparés de feuilles d'acanthe. À l'avant et dans le bas, moulure en relief représentant des feuilles de chêne et des feuilles de laurier. La partie basse est repliée vers l'extérieur, découpée en festons et fixée à la bombe par 3 vis sur chaque aileron. Masque de 2,6 cm de large, 12 cm de hauteur, décoré dans le bas de deux palmes croisées. Crochet du bas du masque destiné à accrocher les mentonnières.

Chenille en crins noirs.

Coiffe intérieure composée d'un bandeau en cuir ciré noir surmonté d'un bandeau en soie noire.

Très bon état.

Restauration.

PROVENANCE :
Ce casque provient de l'une des filles du maréchal Oudinot, Caroline-Nicolette Oudinot, qui épousa le général de Lorencez. Par leur descendance, le casque fut transmis jusqu'à la famille l'ayant cédé le 17 janvier 2006. La photocopie de l'attestation de vente mentionne « casque attribué au maréchal Oudinot, que nous possédons depuis toujours et gardé familialement par tradition orale comme lui ayant appartenu ». Le maréchal Oudinot est commandant en chef de la Garde Nationale de la Seine en 1815.

DOCUMENTS :
On joint deux lettres : l'une datée de 1819 adressée au maréchal Oudinot, commandant en chef de la Garde Nationale de Paris ; elle est adressée par un garde à cheval qui lui demande protection. La seconde lettre est datée de 1826, adressée au maréchal par un grenadier de la 11ème légion d'infanterie.

BIOGRAPHIE

Nicolas-Charles Oudinot

Nicolas Charles Marie Oudinot, duc de Reggio, né le 25 avril 1767 à Bar-le-Duc et mort le 13 septembre 1847 à Paris, est maréchal d'Empire (1809).
Il serait le soldat ayant reçu le plus de blessures durant les guerres de la Révolution française et de l'Empire, 24 blessures au total (1,14 blessure par an). En 1795-1796, il reçoit onze blessures : deux balles et neuf coups de sabre.

Origines et jeunesse sous l'Ancien régime

Né le 25 avril 1767 à Bar-le-Duc dans la Meuse, Nicolas-Charles Oudinot est le fils de Nicolas Oudinot et de Marie Anne Adam, est issu de la petite bourgeoisie meusienne. Son père est artisan-brasseur. Après des études dans sa ville natale puis à Toul, il s'engage dans le régiment du Médoc de 1784 à 1787 où il obtient le rang de sergent. Il le quitte au bout de quelques années. Revenu à la vie civile, il ne supporte pas l'ennui et se livre à quelques frasques.[Lesquelles ?] Il revient dans sa ville natale où il se marie avec Charlotte Françoise Derlin avec laquelle il aura sept enfants.

Révolution française

Il reprend du service quand éclate la Révolution et il est nommé chef du 3e bataillon des volontaires de la Meuse en 1791. Il se distingue en septembre 1792 par une belle défense d'une attaque prussienne du château de Bitche et reçoit la première blessure de sa carrière. Il fait 700 prisonniers.
Il obtient le régiment de Picardie dont le colonel venait d'émigrer1.
Le 23 mai 1794, il se fraie un passage à la baïonnette à la bataille de Kaiserslautern, ce qui lui vaut d'être promu colonel. En juin 1794, attaqué près de Moclauter par 10 000 ennemis, il résiste pendant dix heures avec un seul régiment. Il opère ensuite sa retraite sans être entamé, et pour prix de cette conduite, il est fait général de brigade le 14 juin 1794.
Au mois de juillet suivant, il s'empare de Trèves par une manœuvre hardie et y commande jusqu'en août 1795. Passé alors à l'armée de Moselle, il est en octobre attaqué de nuit à la bataille de Neckerau, blessé de cinq coups de sabre, pris et envoyé en Allemagne. Échangé au bout de cinq mois, il retourne à l'armée et enlève Nordlingue, Donauworth et Neubourg. Au blocus d'Ingolstadt, où il doit lutter contre des forces décuples, il reçoit une balle à la cuisse, trois coups de sabre sur les bras et un sur le cou ; cependant, sans attendre que sa guérison soit complète, il rejoint sa division à Ettenheim et charge l'ennemi le bras en écharpe. L'affaire du pont de Mannheim, la bataille de Feldkirch et la prise de Constance, que défendait le prince de Condé, lui valent le grade de général divisionnaire.
Il sert sous Hoche, Pichegru et Moreau, puis en 1799 dans l'armée d'Helvétie sous Masséna. Blessé de nouveau à la bataille de Zurich, il devient chef d'état-major de Masséna, qu'il suit en Italie et avec lequel il soutient le siège de Gênes. Conservé par Brune dans les fonctions de chef d'état-major de l'armée d'Italie, il se distingue à toutes les affaires dont les rives du Mincio sont le théâtre, le jour de Noël 1800, et il est chargé de porter à Paris la nouvelle de la paix bientôt signée à Trévise. Après la bataille de Monzambano, Napoléon lui octroie un sabre d'honneur, puis la croix de la Légion d'honneur.
Il est élu en 1803 député de la Meuse (département), mais sans participer aux réunions de la Chambre.

Premier Empire

Il fait la sélection des soldats pour former une division de grenadiers dans le corps de Lannes qui est surnommée « la colonne infernale ». Il faudra peu de temps à ces soldats d'élite pour être connus sous le nom de « grenadiers d'Oudinot ».

Grand aigle de la Légion d'honneur en 1805, il part du camp de Boulogne à la tête de 10 000 grenadiers, s'empare de Vienne comme en passant, au bout de 45 jours de marche, se présente au pont du Danube que défendent 180 pièces de canon, arrache la mèche du premier canonnier autrichien, passe le fleuve, occupe la rive opposée avec sa division, et force à capituler toutes les troupes ennemies qu'il rencontre. Blessé à Wertingen il est remplacé par Duroc. Après avoir participé aux combats d'Amstetten, Oudinot, blessé encore une fois à celui de Juncersdorff, assiste, quoique convalescent, à la bataille d'Austerlitz, où il cueille de nouveaux lauriers. En 1806, il prend possession des comtés de Neuchâtel et de Valangin, puis il entre à Berlin.
Au commencement de 1807, il gagne en Pologne la bataille d'Ostrołęka, ce qui lui vaut le titre de comte et une dotation d'un million. Il se rend ensuite avec une forte division pour renforcer le corps du maréchal Lefebvre qui assiége Dantzig et amene la capitulation de cette place. Arrivés en retard2 à la bataille d'Heilsberg, le 10 juin 1807, après avoir parcouru 60 km à marche forcée, sans escales, ses grenadiers refusent de participer à l'assaut final et à la victoire contre les Russes3, repoussant avec dédain une besogne qui n'ajouterait rien à leur gloire. Le 14 juin, attaqué à une heure du matin par 80 000 Russes dans la plaine de Friedland, il résiste jusqu'à midi, et alors Napoléon, survenant avec le reste de l'armée4, remporte cette sanglante victoire qui est suivie bientôt de la paix de Tilsitt, signée le 25 juin. Au cours de l'entrevue, l'Empereur présente Oudinot comme le « Bayard de l'armée française » au tsar Alexandre.

Nommé comte de l'Empire en 1808, il ne part pas en Espagne. Gouverneur d'Erfurt en 1808, pendant la réunion des souverains, il continue de commander en 1809 les grenadiers réunis. Cette avant-garde, partout victorieuse, bat les Autrichiens à Pfaffenhofen le 19 avril. Il entre le 13 mai à Vienne, concourt à la victoire à Wagram, ce qui lui vaut d'être nommé maréchal, le 12 juillet 1809, et duc de Reggio avec une forte somme d'argent en 1810.
En 1810, Napoléon lui confie le royaume de Hollande en remplacement de Louis Bonaparte, jusqu'à l'ouverture de la campagne de Russie. Placé alors à la tête du 2e corps de la grande armée, suite à la mort du maréchal Lannes pendant la bataille d'Essling, il se rend à Berlin, dont il est deux mois gouverneur, et participe ensuite à de nombreuses batailles jusqu'à ce que, grièvement blessé à celle de Polotsk, il doive remettre son commandement au général Gouvion-Saint-Cyr. Toutefois, en apprenant bientôt l'évacuation de Moscou, les premiers désastres français et la blessure de son successeur, il se hâte, quoiqu'à peine guéri, de rejoindre son corps. Il concourt, avec les maréchaux Ney, Mortier et Victor, à assurer aux débris de l'armée française le passage de la Bérésina, et est encore blessé.
En 1813, il est présent aux batailles de Lützen et combat glorieusement à la Bautzen, mais il essuie un rude échec à la bataille de Gross Beeren. Après sa défaite, ses troupes sont confiées au maréchal Ney, dont il partage, peu après, le sort à la bataille de Dennewitz.
À la bataille de Leipzig, il combat encore ; mais quelques jours avant la bataille de Hanau, il tombe malade et est emporté mourant du théâtre de la guerre. Cependant, il prend part aux plus terribles affaires de la campagne de France en 1814, aux combats de Brienne et de Champaubert, ainsi qu'aux revers de Bar-le-Duc et de Laferté-sur-Aube.
À la bataille de Brienne, il a les deux cuisses éraflées par un boulet de canon, puis à la bataille d'Arcis-sur-Aube, sa plaque de Grand Aigle arrête une balle qui aurait dû être mortelle.
Après la capitulation de Paris et la déchéance de Napoléon, le duc de Reggio se voue tout entier au service de Louis XVIII, qui le nomme colonel général des grenadiers et des chasseurs royaux, et gouverneur de Metz. Malgré tous ses efforts et l'aide apportée dans cette tâche par le préfet de Metz, le comte de Vaublanc, il ne peut contenir que jusqu'à Troyes l'impatience de ses troupes qui l'abandonnent pour aller au-devant de Napoléon.

Les Cent-Jours et la Restauration

Il passe les Cent-Jours dans sa campagne de Montmorency. Il évite de s'impliquer pendant les Cent-Jours5 mais il se montre ouvertement opposé à la condamnation du maréchal Ney. Après la seconde Restauration, sur proposition du comte de Vaublanc alors ministre de l'Intérieur, il est nommé commandant en chef de la garde nationale parisienne, major-général de la Garde royale, Pair de France, ministre d'État, grand-croix de l'ordre royal de Saint-Louis, et enfin chevalier du Saint-Esprit.
Pendant l'Expédition d'Espagne en 1823, le maréchal Oudinot, à la tête du 1er corps d'armée, entre sans coup férir6 à Madrid, dont il reçoit du prince généralissime le commandement, et jusqu'à son départ pour Paris, il s'applique à contenir la populace.
Quand éclate la révolution de Juillet 1830, Oudinot est encore un des quatre majors généraux de la Garde royale. Il prête serment au nouveau gouvernement, mais il paraît le bouder pendant quelques années ; puis, en 1837, il accepte le poste de grand chancelier de la Légion d'Honneur en 1839, qu'il n'a quitté, en 1842, que pour passer à celui de gouverneur de l'Hôtel royal des Invalides.
Le maréchal Oudinot est mort dans l'exercice de ces dernières fonctions le 13 septembre 1847, à six heures du soir. Il avait quatre-vingts ans.

Mariage et descendance

Marié une première fois, le 15 septembre 1789 à Bar-le-Duc, avec Charlotte Derlin, il a sept enfants. Veuf, il épouse, le 12 janvier 1812, Marie-Charlotte Eugénie de Coucy, une noble, âgée de 24 ans de moins que lui, avec laquelle il a quatre enfants.
Ses quatre fils et deux de ses gendres sont militaires (Claude-Pierre Pajol et Guillaume Latrille de Lorencez).
Il est le père de Nicolas Charles Victor Oudinot.
Référence : 11929
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