BIJOU DE COMMANDEUR DE LA LÉGION D'HONNEUR, Troisième République.
Étoile en or avec poinçon à tête d’aigle de petite garantie (1847-1919) à cinq rayons doubles émaillés blancs à pointes boutonnées. (cheveux dans les émaux blancs – petits manques sur la branche supérieure côté revers). Environnée d’une couronne végétale formée d’un rameau de feuilles de chêne et de laurier liés entre les pointes inférieures, rehaussé d’émail vert translucide. Centre en deux parties, côté avers effigie de la République bordé d’un listel émaillé d’un bleu profond avec la légende « RÉPUBLIQUE FRANÇAISE – 1870 ». Côté revers deux drapeaux français croisés bordé d’un listel bleu avec la devise « HONNEUR ET PATRIE ».
Bélière faite d’une couronne de deux rameaux de feuilles de chêne et de laurier, relié par des liens. Ruban en soie écarlate moirée.
Hauteur totale avec couronne : 78 mm
Diamètre : 59 mm
Assez bon à bon état.
Troisième République.
Lettre de nomination au grade de Chevalier en date du 18 mars 1870.
Lettre du secrétaire d’Etat de la marine et des colonies pour la promotion au grade de Chevalier en date de mars 1870.
Diplôme de Chevalier de l’Ordre Impérial de la Légion d’Honneur du Lieutenant de Vaisseau FOURNIER daté du 30 mai 1870.
Lettre de la Chancellerie pour la promotion au grade d’officier de la Légion d’Honneur en date de février 1871.
Lettre de promotion au grade d’officier de la Légion d’Honneur daté de jandier 1871.
Lettre de promotion au grade de Commandeur écrite par le sénateur ministre de la Marine.
Diplôme de Commandeur de la Légion d’Honneur du Capitaine de Vaisseau FOURNIER daté du 11 juin 1890.
Bon à très bon état.
France.
Second Empire – Troisième République.
Le Contre-Amiral Charles FOURNIER, né à Négrepelisse le 20 janvier 1839, entré à l’École navale en 1856. Lieutenant de Vaiseau en 1866. Décoré de la Légion d’Honneur lors de la Guerre Franco-allemande de 1870 pour son action dans les wagons lors de l’attaque de Montretout. Il fut grièvement blessé lors de cette attaque. Capitaine de Frégate en 1879. Prit part aux opérations de l’Amiral Courbet en mer de Chine en tant que Commandant de l’ÉCLAIREUR.
Capitaine de Vaisseau le 20 mars 1896. Nommé Contre-Amiral le 21 octobre 1894 et Major-Général de la marine à Brest.
Référence :
20102/4212-3