VENTE MILITARIA LES 16 ET 17 MAI 2014
XAVIER DE LA PÉRRAUDIÈRE
HÔTEL DES VENTES 12 RUE DES ARÈNES - ANGERS
346 CASQUE ADRIAN MODÈLE 1915 AVEC VISIÈRE DU SYSTÈME POLACK, 3ème type, courant 1918.
Casque en acier pourvu d’une bombe sphérique légèrement ovale, couvre-nuque de 50 mm incliné à 45°, sur le sommet cimier pourvu latéralement de deux fentes d’aération. Peinture bleu de ciel mate et foncée typique des casques livrés tardivement.
Casque Adrian, dépourvu de sa visière fixe et de son insigne frontal.
Visière à nasal mobile fixée latéralement par deux écrous soudés, fentes de visions constituées de lamelles fines horizontales, renforcées chacune de deux lamelles fines verticales. Visière de 15,5 cm de hauteur, descendant plus bas que les modèles précédents et couvrant presque entièrement le visage.
Coiffe de second type en deux pièces en deux pièces de basane de mouton noircie et verni, composée d'un bandeau bordé de six dents de loup, une, présente, mais décousue à sa base de fixation, percée chacune d’un œillet pour le passage du lacet de serrage, deux des œillets manquants. Bandeau de cuir formant le turban, monté sur deux bandes de drap d’effets usagé, écarlate et bleu horizon, doublé de quatre bandes d’aluminium ondulées placées contre la coque. Très bon état de conservation.
France. Première Guerre Mondiale. 1 500,00 € - 2 500,00 €
«Parallèlement à la protection du crâne réalisée par le casque, la protection de la face fait objet entre 1915-1918, d'une constante recherche de la part de tous les belligérants, et singulièrement en France. Dès mars 1915, sont mises en service à titre d'essai des lunettes à treillage métallique, puis des lunettes à fentes sténopéïques (mars 1916), procédé connu avant guerre et amélioré par Adrian. En juin 1916, le médecin aide-major Polack, dans le civil chef du service ophtalmologique de la Fondation Rothschild, propose un dispositif de son invention destiné à limiter les blessures aux yeux. Il obtient le 10 janvier 1917, d'être détaché à la mission Essais, vérifications et expériences techniques, poste qu'il occupera jusqu'à la fin de la guerre. Le dispositif de protection dont il poursuit la mise au point, entre autres travaux, pendant cette période, consiste en une visière métallique munie de persiennes diversement orientées selon l'angle de vision. Si l'on exclut les modèles d'essais réalisés à l'unité, il semble que 3 types successifs de l'appareil de protection oculaire type Polack aient été effectivement mis en service pour évaluation opérationnelle sur le front, chacun à 2 000 exemplaires».
Source : Magazine Uniforme n° 79 de février 1984.
Référence :