CASQUE ADRIAN D'ARTILLERIE, modèle 1915.
Casque en acier pourvu d’une bombe sphérique légèrement ovale, d'une visière et d'un couvre-nuque, sur le sommet cimier pourvu latéralement de deux fentes d’aération. Peinture bleu de ciel de nuance foncée et brillante. Quelques traces de rouille sur la coque. Insigne frontal en métal estampé et découpé représentant deux canons croisés surchargés d'une bombe enflammée avec les initiales «R.F», République Française.
Plaque en laiton repoussé de forme elliptique s'adaptant à la visière. Désignée «plaquette souvenir», ornée en son milieu d'un cartouche ovale. L'inscription «Soldat de la grande guerre 1914-1918» est inscrite dans sa moitié inférieure. La moitié supérieure, vierge et destinée à y graver le nom et le grade du récipiendaire, ici «LIEUTENANT PITALIER». De part et d'autre, un rameau de laurier courre jusqu'à la pointe. À chaque extrémité, une perforation reçoit une attache parisienne, fournie avec la plaque, destinée à la fixer au casque.
Coiffe du premier type, faite d'une seule pièce de basane de mouton noircie et vernie à huit dents de loup, percées chacune d’un œillet pour le passage du lacet de serrage. Bandeau en drap usagé rouge ponceau formant le turban, doublé de trois bandes d’aluminium ondulées placées contre la coque.
Jugulaire fauve, tressée, en basane de mouton.
Très bon état de conservation.
France.
Première Guerre Mondiale.
Par un décret du 18 décembre 1918, le gouvernement français attribue en signe de reconnaissance, un casque à chaque officier et soldat ayant appartenu à une formateion dans la zone des armées.
L'article 1er prévoit que le casque reçu portera le nom et le grade suivi de la mention «Soldat de la Grande Guerre 1914-1918». L'article deux, prévoit que la famille d'un soldat décédé, pourra faire la demande de ce même casque.
Référence :
17037/5945