CASQUE TROUPE DE CUIRASSIER OU DE DRAGON MODÈLE 1872 modifié 1874, ADAPTÉ POUR LE SERVICE DES TRANCHÉES à partir de novembre 1914.
Exemplaire d'officier réadapté pour la troupe ou sous-officier. Les casques de cavalerie modifiés seront remplacés par le casque Adrian à partir d'octobre 1915.
Bombe, d’une seule pièce, en tôle d’acier nickelée, percée au sommet de trois trous-ventouses (diamètre 15 mm). (Manques importants restaurés sur environ 10 x 9 cm, sur le côté gauche ainsi que sous la rosace de la jugulaire de droite). Intérieur repeint.
Visière, en tôle d’acier, bordée d’un cercle en cuivre doré posé à cheval sur ses bords et fixé aux extrémités par un rivet.
Couvre-nuque, en tôle d’acier nickelée : bande circulaire sur son plat, soudée sous le bord postérieur de la bande qu’elle prolonge, comportant trois clous en laiton doré à tête demi-sphérique rivés à l’intérieur ; deuxième bande concave, formant gorge, avec angles arrondis et soudés en dedans, au bas de la première. De même que la visière, le couvre-nuque est bordé d’une sertissure en cuivre doré posée à cheval. Reriveté et plusieurs accidents au couvre-nuque, manque de 1 x 0,5 cm sur le côté gauche. Dessous du couvre-nuque peint en noir.
Le bandeau, en cuivre doré, estampé d’une grenade enflammée ceint de feuilles de laurier est adhérent à la bombe. Sa base s’appuie sur la visière et ses extrémités sont rivées à la bombe dans la partie masquée par la rosace de la jugulaire (accident sur l'extrémité droite), riveté postérieurement, et maintenu à la bombe par un fil de fer.
Jugulaires reconstituées postérieurement composées d'écailles en cuivre découpées alternativement en trois ou deux festons, fixées par des crampons en fil de fer, aplatis sur une âme en cuir doublée d’une basane noire. La jugulaire de droite est garnie à son extrémité d’une petite plaque en cuivre rivée à laquelle est enchapée une boucle également en cuivre. À l’extrémité de celle de gauche, existe une semblable plaque enchappant un «D» en cuivre garni d’un contre-sanglon en veau verni noir. L’écaille supérieure de chaque jugulaire est recouverte d’une rosace mobile en cuivre, indépendante de la jugulaire.
Cimier démonté à partir de novembre 1914, tout comme la crinière qui est supprimée, et ce pour le service dans les tranchées. Remplacé par une simple plaque de cuir brun de 55 mm de large par 250 mm de longueur, vissée par les vis d'origine du cimier.
Un porte-plumet en cuivre estampé, hauteur 35 mm, formant douille à sections carrées, fixé obliquement, de bas en haut, à la bombe, un peu en avant de la jugulaire de gauche, au moyen de deux tiges taraudées traversant la bombe. Gravé de feuillages.
La garniture intérieure se compose d'un turban et d’une coiffe. Le turban est en feutre, d’une seul morceau fixé au moyen de deux fils de fer. La coiffe est en basane noire, taillée à neuf dents de loup, garnies chacune d’un oeillet métallique.
Mauvais état de conservation.
France.
Première Guerre Mondiale.
Référence :
17025/6389