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LIEUTENANT CLAUDE JOSEPH REVERCHON, DU 9ème RÉGIMENT DE CUIRASSIERS, BLESSÉ À LA BATAILLE DE WAGRAM : Huile sur toile, Premier Empire. 32916

LIEUTENANT CLAUDE JOSEPH REVERCHON, DU 9ème RÉGIMENT DE CUIRASSIERS, BLESSÉ À LA BATAILLE DE WAGRAM : Huile sur toile, Premier Empire. 32916

Huile sur toile anonyme. Portrait en buste du lieutenant Claude Joseph Reverchon du 9ème Régiment de Cuirassiers en habit bleu foncé à collet, plastron et pattes de parements jonquille. Boutons d'argent frappés du numéro « 9 ». Épaulette et contre-épaulette d'argent avec le corps brodé d'une grenade. Étoile d'officier de la Légion d'Honneur cousue à son plastron.
En bas à gauche de la toile, est peinte l'inscription « A eu la paume de la main droite / emportée d'un boulet de canon / à la bataille de Wagram. / le 6 juillet 1809 » « Peint par J.M. Combette en 1823 ».
H 80 cm x 64 cm.
Présentée dans un encadrement moderne en bois doré, H 94 cm x 76,5 cm.
LES LETTRES REPRODUITES SONT AUX ARCHIVES ET NE SONT DONNÉES QU'À TITRE D'ILLUSTRATION.

France.
Premier Empire.
Bon état, trois réparations anciennes à la toile, quelques petits accidents avec d'infimes trous.

NOTE :
Dans l'ouvrage de Monsieur A. Martinien « Tableaux par corps et par bataille des officiers tués et blessés pendant les guerres de l'Empire 1805-1815 », l'auteur donne sept officiers du 9ème régiment de cuirassiers blessés à la bataille de Wagram. Toutefois, il commit une erreur en citant le lieutenant Millot au 9ème alors qu'en réalité Millot est au 8ème Régiment de Cuirassiers :
le colonel Pierre-Louis-François Paultre de la Motte, le capitaine Brice-Pierre Lafleur (estropié du pied gauche), le capitaine Antoine Viel (blessé d'un éclat d'obus au pied droit), le lieutenant Reverchon, le sous-lieutenant Becking et le sous-lieutenant Grandidier.

BIOGRAPHIE DU LIEUTENANT CLAUDE JOSEPH REVERCHON :

Claude Joseph REVERCHON, né le 16 février 1773 à Châtillon, département du Jura, mort le 29 septembre 1829. Fils de Jean-Claude REVERCHON et de Catherine PIEDAUX. Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur le 1er octobre 1807 sous le numéro d'ordre 20756.

Les Archives de la Chancellerie de la Légion d'Honneur conservent le certificat suivant :
Document à entête de l'Armée d'Allemagne, 9ème régiment de Cuirassiers. Cachet du 9ème régiment de cuirassiers.
Les membres du Conseil d'administration du 9ème régiment de Cuirassiers « certifient que Monsieur Reverchon Joseph, natif de Châtillon sur Courtine, département du Jura, lieutenant au 9ème régiment de Cuirassiers, membre de la Légion d'Honneur, a été blessé à la bataille de Wagram, d'un coup de boulet dans la paume de la main droite, qui lui a décollé les ligaments, déchiré le ligament transverse qui unit les 3ème et 4ème os du métacarpe et à déchiré du coup les fléchisseurs sublimes et profonds de l'annulaire, il sera privé de l'usage de la main.
Il a servi depuis le 12 août 1792 jusqu'au jour de son départ avec honneur et probité, et a fait les campagnes des années 1792, 1793, ans 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, les deux de l'an 14, 1806, 1807 et 1809.
En foi de quoi nous lui avons délivré le présent certificat pour lui servir et valoir en cas de besoin.
Wöselau, le 31 août 1809. »

HISTORIQUE :
Le 9e régiment de cuirassiers (ou 9e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Artois cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 9e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.
Le 9e régiment de cuirassiers a fait les campagnes de 1805 (guerre de la troisième coalition) au corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée. Lors de la campagne d'Autriche de 1805, pendant la guerre de la troisième coalition, le régiment combat le 2 décembre à la Bataille d'Austerlitz
De 1806 à 1808, le régiment est rattaché au 1er corps de cavalerie de la Grande Armée. Lors de guerre de la quatrième coalition, il combat le 14 octobre 1806 à la bataille d'Iéna, le 8 février 1807 à la Bataille d'Eylau et le 14 juin 1807 à la Bataille de Friedland.
En 1809 et 1810, il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche. Il combat à la Bataille d'Eckmühl le 22 avril 1809, du 19 au 23 avril à la Bataille de Ratisbonne et les 5 et 6 juillet à la Bataille de Wagram avec le corps de réserve de cavalerie. Le bulletin de la Grande Armée note « Les cuirassiers se sont, comme à l'ordinaire, couverts de gloire. ».
En 1811 et 1812, le régiment est au corps d’observation de l’Elbe. Lors de la Campagne de Russie, il fait partie de la 1re division de cuirassiers du 25 au 27 juillet à la Bataille d'Ostrowno, le 7 septembre à la Bataille de la Moskova/Borodino et 18 octobre à la Bataille de Winkowo.
De 1813 et 1814, le régiment au 1er corps de réserve de cavalerie et à la garnison de Hambourg. Lors de la Campagne d'Allemagne de 1813, il combat le 2 mai à la Bataille de Lützen, le 20-21 mai à la Bataille de Bautzen, le 26-27 à la Bataille de Dresde et du 16 au 19 octobre à la Bataille de Leipzig. Lors de la Campagne de France de 1814, il combat à la Bataille de Saint-Dizier, à la Bataille de Brienne-le-Château, à la Bataille de La Rothière, à la Bataille de Champaubert, le 14 février 1814 à la Bataille de Vauchamps, à la Bataille de Craonne, à la Bataille de Fère-Champenoise et le 28 mars à Bataille de Claye et au combat de Villeparisis.
En 1815, lors de la Campagne de Belgique, il est à la 3e division de réserve de cavalerie. Il combat à la Bataille de Ligny et à la Bataille de Waterloo. Le maréchal Soult écrit « Le 9e cuirassiers a exécuté une charge qui a mis l'ennemi en déroute ».
Le fond du 9e régiment de cuirassiers, licencié, a été versé dans le 6e régiment de cuirassiers, qui a également reçu le fond de l’ancien Commissaire général.

BIOGRAPHIE DU PEINTRE :
Joseph-Marcellin COMBETTE (1770-1840)
Ce peintre est né à Nozeroy en 1770 et mort à Poligny en 1840. Il fut l’élève de Melchior Wyrsch (1732 - 1798), peintre d’origine suisse qui, avec Luc Breton, créa en 1773 l’école des Beaux-Arts de Besançon.
Né d'un père cordonnier, il fut, durant ses années de jeunesse, l'élève de Johann Melchior Joseph Wyrsch (1732 - 1798), peintre d'origine suisse qui, avec Luc Breton, créa en 1773 l'École des Beaux-Arts de Besançon 
• A la fin du XVIIIe siècle, Combette partit s’installer à Paris où il fut l’élève du sculpteur Claude Dejoux (1732 – 1816). À partir de 1804, il revient en Franche-Comté, et plus précisément à Poligny où il occupe le poste de professeur de dessin au collège. Il passe alors le reste de sa vie dans la région mais participe tout de même à trois reprises aux Salons à Paris (1800, 1801 et 1824), témoignant ainsi d’une certaine renommée nationale.
Combette s’illustra principalement dans la réalisation de portraits de familles et de notables de la région. La majorité de ses œuvres connues à ce jour sont centrées autour d’un personnage unique avec un cadrage serré et un fond uniforme ; les visages possèdent alors une grande force d’expression et un très grand soin est apporté aux détails vestimentaires et aux accessoires qui accompagnent parfois les modèles. Certaines peintures présentent également des portraits de groupe, généralement des familles représentées dans l’intimité de leur intérieur, selon le goût de l’époque.
Combette réalisa également de nombreux décors pour les églises de la région. Il fut particulièrement actif à l’église Saint-Hippolyte de Poligny où se trouvaient initialement treize de ses toiles (scènes bibliques, portraits de saints et portraits de chanoines). Ses peintures religieuses dénotent là aussi un goût pour les détails, les coloris subtils et l’aspect lisse et délicat de la peinture. Attaché à sa région natale, Combette aimait placer ses scènes religieuses dans des paysages typiquement jurassiens.
• Peintre d'histoire et de portraits. Joseph-Marcellin Combette fut confié au peintre d’histoire et de portraits, Johann-Melchior Wyrsch (1732-1798), fondateur de l’école de dessin de Besançon. Combette s’établit ensuite à Paris et intègre l’atelier parisien du sculpteur jurassien Claude Dejoux entre 1787 et 1804, date de son installation définitive à Poligny. Il expose plusieurs portraits au Salon en 1800 et 1801. En 1806 il occupe les fonctions de professeur de dessin au Collège de Poligny. Tout en enseignant le dessin, il mènera une carrière de portraitiste recherché par les édiles locales. Dès la création de la Société d'émulation du Jura, il y est nommé.
Sa production de tableaux religieux semble démarrer plus tardivement, vers 1820. C’est donc durant les vingt dernières années de sa vie que Combette se consacre aux tableaux d’église. Sa seconde femme, peintre également, l’aide dans cette entreprise de même que son seul élève connu : Laurent Amaudru (1799-1860), membre de la Société d'émulation du Jura en 1843.
C’est d’abord Poligny, sa ville d’adoption, qui le sollicite pour diverses commandes religieuses liées à la Collégiale Saint-Hippolyte. Il fut aussi le peintre du monastère polinois de Sainte-Colette et a laissé en ce lieu plusieurs portraits de religieuses en odeur de sainteté. Monarchiste convaincu, Combette fit également partie de la loge maçonnique polinoise « L’Accord Parfait ». La fin de sa vie le trouve dans une situation financière précaire.
UN PEINTRE ET SON TEMPS
L'exposition Portraits publics, portraits privés (1770-1830) 1 avait démontré en 2006 l'importance des soubresauts politiques et sociaux sur les enjeux du portrait, à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles. La carrière de Joseph-Marcellin Combette se superpose presque exactement à cette période très productive au cours de laquelle les peintres traversent plusieurs régimes successifs et s'adaptent à une société façonnée par de nouvelles règles. Sa trajectoire le voit se heurter, à l'échelle de son petit coin de Franche-Comté, aux mêmes renversements des valeurs traditionnelles et se soumettre à la recherche de formules nouvelles dans son art, en adéquation avec ses nouveaux commanditaires.
Mais Combette ne fut pas seulement un portraitiste bien que son apprentissage auprès de Johann Melchior Wyrsch l'orienta très tôt vers ce genre pictural. Il fut également un peintre de compositions religieuses où il faut bien dire qu'il n'excella pas toujours. Entre la théorie professée par l'Académie Royale et l'échelle des valeurs de la peinture dans les cercles artistiques de province, il y a plus qu'un fossé, la hiérarchie des genres restant une notion assez abstraite parmi les amateurs d'art en province.
AU SERVICE DE L'ÉGLISE
La carrière de peintre religieux de Combette semble démarrer tardivement car son premier tableau d'église connu est daté de 1821. C'est donc durant les vingt dernières années de sa vie que Combette se consacre à des oeuvres de grand format qu'il réalise sans doute avec l'aide d'assistants restés anonymes, à l'exception de Laurent Amaudru (1799-1860). Il compose ainsi plusieurs tableaux pour la collégiale Saint-Hippolyte à Poligny, sa ville d'adoption 11.
Sa conception de la peinture religieuse reste traditionnelle. Ce sont dans les grands modèles des XVIe et XVIIe siècles (Raphaël, Poussin, Lebrun) qu'il puise son inspiration. Il réalise ainsi des copies fidèles qu'il restitue dans son style fluide et sa touche fondue.
Prix : 5 000,00 €
Destination Envoi recommandé Envoi Recommandé + Express
France frais de port 36,00 € 70,00 €
Europe frais de port 45,00 € 100,00 €
Monde frais de port 180,00 € 300,00 €
Assurance (1% du prix de vente) : 50,00 €
Référence : 32916
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 26 décembre à 13H30
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