header

ÉTENDARD DE L'ESCADRON DE CAVALERIE DE LA GARDE NATIONALE DE LA LA VILLE ROUEN, modèle 1852, Présidence de Louis Napoléon. 32284

ÉTENDARD DE L'ESCADRON DE CAVALERIE DE LA GARDE NATIONALE DE LA LA VILLE ROUEN, modèle 1852, Présidence de Louis Napoléon. 32284

En soie H 61 cm, L 59,5 cm sans la housse de la hampe, avec 61 cm (sans frange), divisé en trois bandes de largeur égales, bleue à droite, blanc et écarlate à gauche. La partie bleue est augmentée d'un fourreau de même couleur pour le passage de la hampe (L 6,5 cm). Dans chaque angle et sur les deux faces est peinte, une couronne de laurier dorée entourant les lettres « L N ». Frange argent mi-fin, L 5 cm, elles sont alternées souples du modèle dit "corde à puits" et à grosses torsades dites "graine d'épinard". L'avers est peint or : « LOUIS-NAPOLÉON : A L'ESCADRON DE CAVALERIE / DE / ROUEN », et au revers : « E.F./ GARDES NATIONALES / DE LA SEINE ».

France.
Présidence de Louis Napoléon.
Très bon état, quelques usures et fentes à la soie.

EXEMPLAIRES CONNUS : Nous avons répertorié à ce jour 6 exemplaires d'étendards modèle 1852 pour les gardes nationales des villes de Noyon, Vitry-le-François, Boulogne, Saint-Germain-en-Laye, des canonniers de Lille, et celui de la ville Rouen ici présenté.

HISTORIQUE : Le 31 décembre 1851, le président Louis-Napoléon ordonne le rétablissement de l'aigle française sur les drapeaux de l'armée. Le 4 mars 1852, la direction de l'artillerie adresse au ministre de la guerre, pour approbation, un type d'aigle exécutée et proposée par Auguste Barre, sculpteur. Le premier marché prévoit des aigles grand modèle pour drapeau et petit modèle pour étendards. Finalement, seul le grand modèle est retenu. En juillet 1852, Marion exécute un premier modèle pour les 109 aigles devant surmonter drapeaux et étendards des bataillons et escadrons de la garde nationale. Ces aigles d'un dessin très différent de celui des aigles de l'armée ont la tête tournée vers la droite et sont argentées. Sur le caisson, à l'avers, les lettres « L N » et au revers le nom du département avec, dessous, le numéro du bataillon ou escadron. Le Musée de l'Armée conserve le modèle type en plâtre et l'aigle du 24è bataillon de la Seine qui porte sur le caisson : « LN/SEINE/24 ». Contrairement au règlement, cette aigle est dorée. Ces aigles sont remises le 15 août 1852. Destinée essentiellement au maintien de l'ordre, la garde nationale est composée presque uniquement d'infanterie. Chaque bataillon comporte un sous-lieutenant porte-drapeau. En juillet 1852, on commande à Marion les drapeaux de la garde nationale, soit : 52 drapeaux pour les bataillons de la Seine et 2 étendards (légion de cavalerie de Paris et escadron de la banlieue), 54 drapeaux et un étendard pour les bataillons de province, chiffre augmenté par la suite. Pour la garde nationale le drapeau est celui du modèle de la ligne 1852, avec dans chaque angle et sur les deux faces une couronne de laurier dorée entourant les lettres « L N ». Frange argent mi-fin. Pour la confection de ces drapeaux, le ministre adresse à Marion 250 drapeaux neufs datant de 1848 ayant un côté vierge utilisable, l'autre côté portant RÉPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ. Marion utilise aussi les hampes et les franges qu'il a dû argenter car elles étaient dorées. Les inscriptions sur ces drapeaux suivent les prescriptions suivantes :
a) Villes dans lesquelles il n'est organisé qu'un seul bataillon. Avers : GARDE NATIONALE DE (nom de la ville). Revers : DÉPARTEMENT DE
b) Villes dans lesquelles il est organisé plus d'un bataillon. Avers : VILLE DE BATAILLON N°. Revers : GARDE NATIONALE DE (nom du département)
c) Armes spéciales. Avers : VILLE DE BATAILLON DE SAPEURS POMPIERS ou CANONNIERS. Revers : GARDE NATIONALE DE (nom du département)
d) Le règlement ci-dessus n'est pas suivi pour le département de la Seine. Les emblèmes sont remis le 15 août 1852.
Avers : GARDES NATIONALES/DE LA/SEINE. Revers : numéro du bataillon. Modèle des étendards : Avers : LOUIS-NAPOLÉON/A LA/LÉGION DE CAVALERIE/DE/PARIS. Revers : GARDES NATIONALES/DE LA/SEINE. À noter que le 1er bataillon de banlieue faisant suite au 22è bataillon de Paris prit le numéro 23 et ainsi de suite. La confection de ces drapeaux commencée en juillet 1852 s'est prolongée jusqu'à fin 1853.
Prix : 6 000,00 €
Destination Envoi recommandé Envoi Recommandé + Express
France frais de port 17,00 € 50,00 €
Europe frais de port 24,00 € 70,00 €
Monde frais de port 68,00 € 120,00 €
Assurance (1% du prix de vente) : 60,00 €
Référence : 32284
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 4 juillet à 13H30
POUR TOUT ACHAT, PAIEMENT EN PLUSIEURS CHÈQUES POSSIBLE

bertrand.malvaux@wanadoo.fr 06 07 75 74 63

FRAIS DE PORT
Les frais de port ne sont calculés qu'une seule fois par commande pour un ou plusieurs objets, les envois sont tous recommandés, car c'est le seul moyen d'avoir une preuve de l'envoi et de la réception. Pour les colis dont la valeur ne peut être assurée par la Poste, les envois sont confiés à la société DHL ou Fedex avec valeur réelle assurée, le service est de qualité mais le coût est plus élevé.


DROIT DE RETOUR
Les objets peuvent être retournés dans un délai de 8 jours après leur réception. Il faut les retourner en recommandé aux frais de l'expéditeur, dans leur emballage d'origine, et dans leur état d'origine,


AUTHENTICITÉ
La sélection des objets proposés sur ce site me permet de garantir l'authenticité de chacune des pièces qui y sont décrites, tous les objets proposés sont garantis d'époque et authentiques, sauf avis contraire ou restriction dans la description.
Un certificat d'authenticité de l'objet reprenant la description publiée sur le site, l'époque, le prix de vente, accompagné d'une ou plusieurs photographies en couleurs est communiqué automatiquement pour tout objet dont le prix est supérieur à 130 euros. En dessous de ce prix chaque certificat est facturé 5 euros.
Seuls les objets vendus par mes soins font l'objet d'un certificat d'authenticité, je ne fais aucun rapport d'expertise pour les objets vendus par des tiers (confrères ou collectionneurs).