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PAIRE DE PISTOLETS DU BARON PIERRE DUMOUSTIER, OFFICIER GÉNÉRAL, À SILEX TRANSFORMÉ PERCUSSION, SIGNÉ « FATOU », Premier Empire - Restauration. 26468

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PAIRE DE PISTOLETS DU BARON PIERRE DUMOUSTIER, OFFICIER GÉNÉRAL, À SILEX TRANSFORMÉ PERCUSSION, SIGNÉ « FATOU », Premier Empire - Restauration. 26468

Canons octogonaux puis ronds, bleuis, pans supérieurs se prolongeant jusqu’aux bouches et terminés par un point de mire en argent, ils sont poinçonnés aux tonnerres sur fond d’or de : « BUSTINDUI » surmonté d’une couronne royale, longueur 21,4 cm, et avec la queue de culasse 26,6 cm, calibre 18 mm. Platines à silex transformé à percussion, à corps plats jaspées, signées « Fatou à Paris ». Toutes garnitures en fer jaspées de type vendémiaire an XII, calottes ovales en argent poinçonnées au coq 1er titre, Paris 1809-1819 et gravées des armes du Baron Pierre Dumoustier (1771-1831) (Parti d'azur et d'or, coupé d'argent : l'azur, au signe des comtes tirés de l'armée ; l'or, au bonnet de grenadier au naturel ; l'argent, au chevron de gueules surmonté d'une croissant d'azur accompagné en chef de deux étoiles du même, et en pointe d'une hure de sanglier, de sable, lampassée de gueules, défendue du champ. Livrées : les couleurs de l'écu). Montures en noyer à long fût, crosses pentées finement quadrillées. Baguettes en fanon à embout de corne.
Longueur totale 36 cm.

France.
Premier Empire - Restauration.
Très bon état.

NOTE :
FATOU, arquebusier fourbisseur à Paris (1780-1820), il avait une adresse rue Saint-Denis en 1798 et rue du Bac à partir de l’an XIII.
BUSTINDUI Juan Esteban, arquebusier à Eibar en 1791, ou Pedro José de Bustindui y Ruiz de Bernedo (disparu en 1816) célèbre canonnier d'Eibar (ville dont il fut maire en 1804).

HISTORIQUE :
D'une très ancienne famille protestante originaire de Loudun, Pierre Dumoustier est le fils de Gabriel Dumoustier, banquier à Paris et négociant en toiles à Saint-Quentin, et de Louise Henriette Émilie Le Sérurier. Sa sœur Gabrielle, mariée au chevalier Pierre-Jacques-Samuel Chatry-Lafosse, président du Corps législatif, est la mère des généraux Jacques-Louis Chatry de Lafosse et Gabriel de La Fosse. Son autre soeur, Marie-Adélaïde, épouse Ferdinand Berthoud.
Il a été éduqué à Tonbridge School, école privée, en Angleterre entre 1782 et 1785. Il s'engage comme simple soldat en 1793 au bataillon de réquisition de Saint-Quentin. Incorporé au 5e Hussards à l'Armée du Nord le 1er octobre 1794, il est blessé en septembre 1794. Il rejoint à Rennes le général Kriegg, commandant de l'armée des côtes de Brest et de Cherbourg, le désignant en juin 1794 comme aide de camp provisoire quoiqu'il ne soit pas officier, et obtient pour lui le brevet de sous-lieutenant de hussards en juin 1796. Affecté à la Garde du Directoire en novembre 1796, puis conservé dans la Garde des Consuls qui s'illustre à Marengo, il est promu lieutenant en juin 1797 puis capitaine en décembre 1798. Fin août 1803, adjudant-commandant, il est chargé du commandement des quartiers généraux de Napoléon au camp de l'armée des côtes de l'Océan de Saint-Omer, où il s’acquiert l'estime du maréchal Duroc. Nommé en 1804 colonel du 34e régiment d’infanterie de ligne (division Suchet), avec lequel il paraît aux batailles d'Ulm, d'Austerlitz, de Saalfeld, et d'Iéna -où il est blessé d’une balle à la jambe gauche après avoir dissipé avec son régiment une colonne de trois mille grenadiers-, Pułtusk et Ostrołęka. Il est nommé général de brigade le 30 décembre 1806. Après cette dernière campagne, il passe en Espagne en septembre 1808, il est présent au second siège de Saragosse. Il retourne en Allemagne en avril 1809, comme colonel en second du corps des chasseurs à pied de la garde impériale, sous les ordres de Curial, présent à la bataille d'Essling, puis il commande la 1re brigade de la division de marche de la garde Curial à Wagram. Il retourne en Espagne en 1810 à la tête de quatre divisions de la Jeune Garde, et est fait général de division le 24 juin 1811. Commandant de la 2e division de la jeune garde à la bataille de Lützen, sa division enlève dans la journée le village de Kaya et le soir repousse un hourra de cavalerie, puis à Bautzen. Il est à Dresde le 26 août 1813. Chargé de repousser les troupes ennemies qui attaquaient la porte de Flauen avec une importante artillerie, il sort à la tête de la 1re division de la Jeune Garde sous le feu, reçut une décharge à mitraille, qui le blesse à la jambe droite et fait tomber son cheval sous cinq biscaïens ; malgré les douleurs de sa blessure, il reste jusqu'à minuit sur le champ de bataille. Il suit encore l'armée jusqu'à Mayence, mais alors Napoléon lui ordonne de rentrer dans l'intérieur pour se guérir de ses blessures. Il est fait comte de l’Empire le 28 novembre 1813. Il refuse la Croix de Saint-Louis que lui offre en 1814 le gouvernement royal, et est cette année-même, admis à la retraite. Pendant les Cent-Jours, Napoléon le désigne pour être employé à la défense de Paris. Il siège à la chambre des représentants pour le département de la Loire-Inférieure, élu le 12 mai 1815, et est un des commissaires choisis après les désastres de Waterloo pour porter à l'armée l'adresse de la chambre des représentants. Rentré dans ses foyers à la Restauration, on le met en surveillance en l'exilant à Nemours. Lors de la Révolution de 1830, quand les Nantais se soulèvent, ils pensent à lui pour les diriger. Alors que Desquinois, le commandant de la ville doit se retrancher chez lui avec les autorités, la Chambre de commerce prend la direction des affaires et place le général Dumoustier à la tête de la Garde nationale. Le 5 août 1830, il remplace Desquinois. Le 9 août, un courrier du Ministre de la guerre, signé du comte Maurice Étienne Germain, commissaire au département de la guerre, nomme officiellement Dumoustier commandant de la 12e division militaire, à Nantes. Le 13 août, un autre courrier de M.-E. Germain informe Dumoustier que le roi Louis-Philippe Ier a « donné une entière approbation à tout ce que vous avez fait jusqu’ici », l’investit de « tous pouvoirs » et l’autorise « à prendre toutes les mesures que vous jugerez convenables ». Il meurt à 60 ans, à Nantes, le 15 juin 1831, des suites d’un accident de cheval survenu pendant une tournée d'inspection aux environs de Beaupréau, le 25 avril précédent, qui lui cause une grave blessure au genou gauche. Sa tombe se trouve dans le cimetière Miséricorde de Nantes (comme Cambronne), carré GG. Son nom figure parmi les généraux inscrits sur l’Arc de triomphe de l'Étoile à Paris (colonne H sur le pilier nord, entre les avenues de la Grande-Armée et de Wagram). La place Dumoustier du centre-ville de Nantes porte également son nom.
Référence : 26468
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