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100 Charles Pêtre (1828-1907) : le Maréchal Ney. France. Seconde moitié du XIXème siècle

Vendu
100 Charles Pêtre (1828-1907) : le Maréchal Ney. France. Seconde moitié du XIXème siècle
SOUVENIR DE MICHEL NEY, DUC D’ELCHINGEN, PRINCE DE LA MOSKOWA, MARÉCHAL D’EMPIRE

Maison de ventes DUPONT & Associés, Morlaix
François DUPONT commissaire-priseur
26, bis Allée Saint-François, 29600 St-Martin-des-Champs
02 98 88 08 39,

Vente le lundi 6 mars 14h30 dirigée par Vente dirigée par Maîtres François DUPONT, Sandrine DUPONT et Paul BREFFEIL

Expositions publiques :
D’une sélection à Paris
27 rue de Tournon du 14 au 21 Février
De 10h à 13 h et de 14 h à 18 h

A Morlaix Hôtel des ventes :
Samedi 4 mars de 10h à 12h et de 14h à 18 h
Dimanche 5 mars de 15 h à 18 h
Lundi 6 mars de 10h à 11h30

Ordres d’achats : contact@dupontassocies.com

Expert : Bertrand Malvaux agrée CNES, membre de la CEDEA : 06 07 75 74 63


Bronze patiné représentant le Maréchal armé d’un fusil pendant la campagne de Russie. La base est un socle de 18,5 x 19 cm. H 3,6 cm. Il est gravé sur le dessus « Ch. Petre » ; sur son côté gauche, il est marqué « Le premier surmoulé a été fondu pour Monsieur Monnier / Membre du Conseil de la Meurthe / Neveu du Maréchal Ney. » ; sur son côté droit, il porte l’inscription du fondeur « Butte et Laurent » de la ville de Nancy.
H totale 55,50 cm.
France.
Seconde moitié du XIXème siècle.
Très bon état, sabre désolidarisé, sans accident ni manque.
3 000 – 4 000 €

Note : Ce bronze est directement inspiré de la statue qu’offrit la célébrité à son créateur Charles Pêtre, qui la réalisa pour l’esplanade de la ville de Metz.

Biographie du sculpteur : Charles Pêtre suit les cours du sculpteur Armand Toussaint à l’École des Beaux-arts de Paris. Il réalise les statues de la balustrade du théâtre de Metz en 1858.
L'artiste-statuaire adhère à la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle en 1859.
Il accède à la notoriété avec son Monument au maréchal Ney, inauguré en 1860 sur l'Esplanade de Metz. Les commandes publiques et privées affluent alors. On lui doit notamment un Monument à Jeanne d’Arc en 1861 à Neufchâteau, un Monument à dom Calmet en 1865 à Commercy (statue détruite sous le régime de Vichy, la figure de Nymphe, dite aussi La Source en 1869 sur l'Esplanade de Metz, ou encore les bustes de Félix Maréchal et d’Émile Bouchotte.
Après l’annexion allemande, Charles Pêtre quitte Metz pour se fixer à Bourges. Il enseigne alors à l'École nationale supérieure d'art de Bourges que dirige le peintre Costard. En 1881, il réalise les bustes en bronze des graveurs Israël Silvestre et Ferdinand de Saint-Urbain de part et d'autre de la statue de Jacques Callot due à Eugène Laurent, sur la place Vaudémont à Nancy.
Il fait partie de la seconde génération de l’École de Metz, foyer artistique actif entre 1840 et 1870. Il exposa plusieurs fois ses sculptures au Salon des artistes français à Paris.
Charles Pêtre meurt à Bourges le 30 octobre 1907.


Biographie :
Michel Ney, duc d’Elchingen, prince de la Moskowa, maréchal d'Empire, né le 10 janvier 1769 à Sarrelouis en Lorraine est un général français de la Révolution, élevé à la dignité de maréchal d'Empire en 1804 et fusillé le 7 décembre 1815, place de l’Observatoire à Paris.
Le maréchal Ney, qui figure dans la première promotion des maréchaux nommés par Napoléon Ier en 1804, est surnommé par l'Empereur le « Brave des braves ».
D'origine modeste, Michel Ney est le deuxième fils de Pierre Ney (1738-1826), artisan tonnelier qui a combattu dans l'armée du roi pendant la guerre de Sept Ans, et de sa femme Margarethe Greiveldinger (1739-1791). Ses grands-parents paternels sont Matthias Ney (1700-1780) et Margarethe Becker (morte en 1767) ; alors que les parents de sa mère sont Valentin (ou Wendelin) Greiveldinger et Margaretha Ding. Il est, de plus, le petit-cousin de l'abbé Jean Ney (1731-1825), chanoine du chapitre de Ligny, cousin germain de son père.
Il naît à Sarrelouis en Lorraine le 10 janvier 1769, au 13, Bierstraße (actuelle « Auberge Maréchal Ney » : plaque commémorative au-dessus de la porte). Sa ville natale est une enclave évêchoise où l'on parle français, dans une région alors germanophone. Aussi, le jeune Michel apprend-il les deux langues. Il reçoit une formation de base au collège des Augustins de Sarrelouis. Il débute comme clerc de notaire, avant de devenir contremaître des mines et des forges. Il abandonne un travail de bureau pour entrer au service à l'âge de 18 ans comme hussard, dans le régiment Colonel-Général à Metz en 1787, contre l'avis de son père. Après être passé par tous les grades inférieurs, il devient sous-officier à la Révolution française
À la Seconde Restauration, le maréchal Ney est détesté de tous les partis, sauf des républicains qui sont alors trop minoritaires. Louis XVIII demande à Fouché, ministre de la Police, de lui donner la liste des officiers accusés de trahison pour avoir rejoint Napoléon durant les Cent-Jours, avant le 20 mars 1815, date à laquelle le roi a quitté la capitale. L'ordonnance du 24 juillet 1815, qui établit dans son premier article la liste des personnes devant être arrêtées et jugées, comporte, comme premier nom, celui de Ney. Selon d’autres sources, Fouché donne à Ney deux passeports pour fuir en Suisse ou aux États-Unis. Mais le maréchal Ney reste en France, chez une cousine de sa femme. Il est alors arrêté au château de Bessonies, dans le Lot. Au moment de son arrestation, des lettres de Joseph-Xavier de Pontalba, un cousin par alliance dont le fils Célestin avait été aide de camp du maréchal, sont retrouvées sur lui. Datées de juillet 1815, elles comportaient des indications pour que Ney puisse venir s'installer chez des amis en Louisiane en passant par Bordeaux ou la Suisse. Le maréchal arrive à Paris sous escorte le 19 août. Il est aussitôt incarcéré à la Conciergerie. Il est ensuite transféré à la prison du Luxembourg. En chemin, le général Exelmans lui propose de le délivrer et de l'escorter où il le souhaite, mais il refuse.
Procès : du 9 novembre 1815 au 6 décembre 1815
Participant : Président Jean-Baptiste Jourdan Conseil de guerre puis Chambre des pairs.
Défenseurs : Pierre-Nicolas Berryer et André Dupin.
Référence : 100Charles Pêtre (1828-1907) : le Maréchal Ney. France. Seconde moitié du XIXème siècle
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Prochaine mise à jour vendredi 29 mars à 13H30
Next update on 29 march at 13h30
Nächste Aktualisierung, den 29 March um 13.30


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