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CASQUE RESPIRATOIRE DE SAPEURS-POMPIERS DE PARIS, modèle 1893, dit « Casassa », Troisième République.

Vendu
CASQUE RESPIRATOIRE DE SAPEURS-POMPIERS DE PARIS, modèle 1893, dit « Casassa », Troisième République.

Casque entièrement en aluminium. Bombe de forme ronde avec moulure saillante en partie basse. Cimier fixé à la bombe au moyen de 11 vis en aluminium avec soupape d'expiration décorée d'une bombe enflammée. Visière et couvre-nuque vissés à la bombe au moyen de 17 vis en aluminium. La visière comporte deux oeilletons avec en partie basse une valve d'expiration et en partie haute de chaque côté un tuyau permettant l'aération se rejoignant à l'arrière au milieu du couvre nuque auquel il est riveté en partie basse (il se termine par une partie filetée sur laquelle un tuyau venait se visser pour relier le casque à la pompe). La visière est bordée de 18 vis en aluminium fixant une contre-plaque intérieure bloquant le masque facial en cuir fixé à la coiffe intérieure. Coiffe intérieure en cuir ciré noir découpé en six dents de loup.
Jugulaire et protège-oreilles en cuir brun : jugulaire composée de deux sanglons en cuir avec boucle en acier, protège-oreilles pneumatiques en caoutchouc et cuir, le protège-oreille gauche est relié à une valve métallique avec poussoir. En partie avant, un masque facial en cuir brun, protégeant le bas du visage, est cousu à la coiffe intérieure et est fixé à la visière grâce aux contre-plaques.

France.
Troisième République.
Très bon état, quelques bosses d'usage sur la bombe, le masque facial a une déchirure en son centre en partie basse, l'ensemble des systèmes d'aération et de ventilation sont restés en très bon état et "fonctionnels".

NOTE :
Appareil à tuyau, premier du genre, développé par le lieutenant Morio et la Maison Casassa & Cie pour les sapeurs-pompiers de la Ville de Paris Ce casque respiratoire fonctionne sur le système du narghilé (alimentation en air par une pompe située à l'extérieur et un tuyau relié au masque), il apparaît comme le premier moyen de protection respiratoire fiable, en remplacement de la blouse Paulin. Il est utilisé par les équipes de secours lors de la catastrophe de Courrières en 1906, qui fait 1099 morts, il se diffuse ensuite comme équipement de sauvetage dans différentes exploitations minières, bientôt concurrencé par d'autres systèmes. Les appareils à oxygène se perfectionnent après l'expérience du premier conflit mondial, ainsi que le résume la revue le Génie civil en 1932.
Un exemplaire en cuivre est également proposé.
Référence : 23988-1
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