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PASSIONNANT LIVRET DE NICOLAS ROBERT, tambour à Celles, juin 1813 - 1831 « Mémoire et relation, pour servir à Nicolas ROBERT, tambour à Celles, des choses les plus remarquables arrivées tant dans la Commune de Celles qu'aux environs, de sa connaissance, par rapport à lui et par rapport au public. Le 16 juin 1813 .. 1831.

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PASSIONNANT LIVRET DE NICOLAS ROBERT, tambour à Celles, tenu à jour de juin 1813 à 1831.

Texte manuscrit sur la couverture : « Mémoire et relation, pour servir à Nicolas ROBERT, tambour à Celles, des choses les plus remarquables arrivées tant dans la Commune de Celles qu'aux environs, de sa connaissance, par rapport à lui et par rapport au public. Le 16 juin 1813 à 1831 ».

Précieux carnet dans lequel Nicolas ROBERT dans lequel fourmille une quantité d'informations notées au jour le jour, et aussi diverses que variées, sur sa vie au quotidien, le temps qu'il fait, puis de son engagement militaire, de ses mariages, ses deuils, des combats de la population contre les occupants en 1814,....
Cela débute débute par :
« J'ai fait ma 1ère communion le jour de la Ste Trinité (24 mai 1807) »
« J'ai commencé à battre la Caisse pour annoncer le banc de fenaison en 1808 »
« J'ai tiré à la milice à Bourbonne le 25 février, et nous avons été à la visite à Langres le 15 mars 1813 »
« L'an 1811 il parut une étoile à longue queue nommée la Commette, elle a duré depuis le courant du mois d'août jusqu'au mois de novembre, ce qui a fait que l'on a vendangé dès le 15 septembre et on a fait du très bon vin puisqu'on l'appelle le Vin de la Commette »
« Nous avions une très belle cave creuse où il y avait une fontaine qui avait 7 pieds de profondeur et ladite cave était voûtée d'un bout à l'autre, néanmoins la route et le toit, tout a été enfoncé le 29 juin 1813 (un mardi le second jour de la fenaison) à 5 heures du matin sans qu'il fasse aucun mauvais temps. Il y avait trois futailles où il y avait du vin, mais elles n'ont eu aucun mal »
« J'ai eu mon congé le jour de l'Assomption 15 août 1813 et il m'a été délivré par les mains de Monsieur l'Adjoint (gratis) »``
« J'ai reçu une lettre pour me rendre à Chaumont, ainsi que mes quatre camarades, c'est à dire Vinard Lenoir, Maurice Arnoult, Jean Bournoz et Jean Ste Bigey le 15 octobre 1813 pour nous rendre à Chaumont le 19 du même mois à six heures et demie du matin » (bas de page signé : Robert).

« An 1814. Le 22 janvier il y arriva environ 1500 hommes Prussiens et 250 chevaux à Celles, ils y restèrent tous jusqu'au 27 et il y en resta encore à peu près moitié jusqu'au 29 suivant. Des premiers nous logions 20 soldats et 4 chevaux et des derniers 8 soldats. Ils ont mangé tout notre lard, ainsi qu'un mouton et des poulets (...) Les chevaux ont mangé entièrement tout le foin et l'avoine que nous avions. Enfin, ils nous ont pour ainsi dire pillé, ils ont ouvert notre armoire, ils y ont pris 4 mouchoirs, 40 s. d'argent, un drap, un essuie-mains, un tablier de mousseline, des gants ainsi que beaucoup d'autres linges (...)
En ces mêmes temps, c'est à dire depuis le jour de l'an jusqu'au 6 février suivant, il a fallu fournir encore 5 ou 6 contingents en toutes sortes de denrées même en beurre et en linges, ce qui a réduit et ruiné le pays (...)
Pendant ces malheureux jours il a été rapporté qu'on vendait à Langres les poulets jusqu'à 4 so. et il a été dit que l'Empereur de Russie avait payé à Langres une douzaine d'oeufs frais jusqu'à 6 francs. On a aussi coupé en ce temps au bois fourché ainsi que douze poiriers.
Voilà en abrégé les fâcheuses circonstances dont nous avons été les témoins et les victimes.
Celles 9 février 1814. Signé : Robert »

« Le samedi 26 mars le lieutenant des Chevau-légers assembla toute sa troupe à Celles, à l'entrée de la nuit et ils bivouacquèrent une partie aux bords du village en faisant du feu pendant la nuit. Le dimanche matin, il les rassembla une seconde fois dans la rue du Cornot et enfin ils partirent vers les 9 heures (...).
« Enfin la dernière fois que nous avons vu des troupes alliées c'est sur la fin du mois de mai qu'on a encore logé des Wurtemberg pendant 3 ou 4 jours ».

« J'ai été pris à Langres le 11 mai 1815 pour chasseur de la Garde Nationale de l'Empereur Napoléon. Signé : Robert »
« J'ai été renvoyé par le comité d'organisation au dit Langres le 10 juin 1815 »

« J'ai reçu la bénédiction nuptiale dans l'église de Celles par M. Cormerin curé de Mauconnières en l'absence de M. Regnier desservant de Celles et d'Andilly avec Anne Thenail, agée de 39 ans et moi de 25 passé, le 17 mai 1820 ».

« Le tonnerre est tombé en feu la nuit entre le dernier juillet et premier août à 1 heures 12 après minuit et il y a eu 4 maisons incendiées en 1830 »
« On a fait les ponts de la commune de Celles dans le courant de l'été 1821 »
« Le 8 janvier 1823 il est tombé de la neige considérablement de sorte qu'il y en avait à peu près deux pieds »
« Au commencement de l'été 1824 nous avons eu pour Evêque à Langres Paul Gilbert Dorcet »

« Anne Tenail mon épouse est décédée le 28 juillet 1823 à environ six heures du soir. Qu'elle repose en paix dans le sein de Dieu, ainsi soit-il »

« Louis XVIII le Désiré est décédé à Paris le 16 septembre 1824 et son auguste frère Charles X le bien aimé a été fait roi de suite pour lui succéder. La cérémonie funèbre de S.M.L. 18 a eu lieu à l'église Royale de St Denis le 25 octobre »
« J'ai reçu le sacrement de confirmation de M. Paul Gilbert Dorcel évêque de Langres à Marcilly le 5 mars 1825 »
« S. M. Charles X le bien aimé a été sacré à Rheims le 29 mai 1825 avec une grande pompe »

« J'ai cessé d'aller au lutrin le dimanche 27 août 1826, ce qui m'a été conseillé à cause de ma santé par Monsieur Robert chirurgien à St Martin ».

« Du mariage contracté le 20 avril 1825 avec Anne Elizabeth Thomas il nous est née une fille qui a reçu le baptême des mains de Anne Régnier sage-femme en présence de Madame Royer (...) La naissance de cette enfant et la mort sont arrivées sur les onze heures avant midi le 20 février 1827 »
« Ma mère Marie Robert est décédée le 24 mars 1827 entre minuit et une heure du matin
« Nous avons eu une petite fille le 9 janvier 1829 (...) on lui a donné le nom de Marianne Robert (...) »
« Pour comble de malheur ma pauvre femme après avoir eu la fièvre (...) pleurésie et fluxion de poitrine (...) est décédée le mercredi27 janvier sur les 9 heures du soir »
« J'ai reçu la bénédiction nuptiale pour la troisième fois avec Jeanne Bournot, d'Andilly, agée de 40 ans et moi de 36 le 26 juillet 1830 »
« Le roi Louis Philippe est passé à Langres le 28 juin 1831 »
« Ma petite fille Marianne Robert est décédée le 8 avril 1832, ce qui nous a donné beaucoup de chagrin »
« On a fondu la grosse cloche de Celles en mai 1837 et elle a été bénie le 5 juin suivant par M. Gauthier, desservant ...).

En fin de carnet, Nicolas Robert a recopié « une prière du Prince Alexandre de Holenlohe Schilling dans la guérisonqu'il opère par le saint nom de Jésus, le 17 décembre 1827 »

19,7 x 14 cm. 28 pages d'écriture.
Bon état, salissures d'usage sur les bords droits, pas de déchirures en pages intérieures, sans manque de texte.
Référence : 18868-2
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