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SABRE DU GÉNÉRAL DE CAVALERIE MICHEL ORDENER, GARDE À L'ALLEMANDE, CONSULAT - PREMIER EMPIRE.

Vendu
SABRE DU GÉNÉRAL DE CAVALERIE MICHEL ORDENER, GARDE À L'ALLEMANDE, CONSULAT - PREMIER EMPIRE.

Monture en bronze doré. Garde à l'allemande à une branche décorée de simples moulures en relief ; poignée en bois gainée de veau ciré noir, filigranée cuivre.

Lame courbe à pans creux, en damas, dorée au tiers, gravée à l'eau-forte de trophées militaires dans des corolles de feuillage sur fond or, saur la seconde partie de la lame en damas est inscrit en grandes lettres elles aussi en damas sur une face « GÉNÉRAL », et sur l'autre face « ORDENER ». Longueur 85,9 cm, largeur au talon 3,1 cm, épaisseur 1 cm. Dos signé « Manufacture de Klingenthal Coulaux Frères ».

Fourreau entièrement en laiton doré à deux bracelets de bélières décorés de moulures et soulignés sur le fourreau de traits parallèles. Piton et anneaux de bélières en laiton. Dard en fer.

Parfait état de conservation, dorure de la monture et du fourreau en partie absente.

France.

Consulat - Premier Empire.

BIOGRAPHIE :
Michel Ordener, né le 2 septembre 1755, à L'Hôpital dans le duché de Lorraine et mort le 30 août 1811 à Compiègne, dans l'Oise, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Carrière sous l'Ancien Régime et la Révolution
Né dans le duché de Lorraine, il s'exprime au quotidien en Platt que ses contemporains français prennent pour un « mauvais allemand ». Il entre dans les dragons de la légion de Condé le 1er janvier 1773, brigadier le 7 novembre 1776 ; il passe le 9 décembre, avec son grade et un escadron, après la suppression de la légion, dans les dragons de Boufflers, et repasse, avec le même escadron, au 4e de Chasseurs à Cheval, devenu 10e régiment de chasseurs à cheval. Ordener obtient tout son avancement dans ce corps ; maréchal-des-logis le 1er septembre 1785, adjudant le 23 mai 1787, sous-lieutenant le 25 janvier 1792, lieutenant le 23 mai suivant, capitaine le 1er mai 1793, chef d’escadron le 9 thermidor an II, et chef de brigade le 30 fructidor an IV ; il fait les campagnes des années 1792 et 1793 à l’armée du Rhin et de la Moselle, et donne des preuves multipliées d’une brillante valeur dans les guerres de l’an II à l’an VIII aux armées du Rhin, des Alpes, d’Italie, d’Angleterre et du Danube.
Colonel des grenadiers à cheval
Nommé chef de brigade des grenadiers à cheval de la Garde des consuls le 29 messidor an VIII, il est souvent cité avec éloges par les divers généraux commandant les divisions dont son régiment fait partie. Dans cette campagne, l’intrépide Ordener fait environ 6 000 prisonniers, prend 26 bouches à feu, la majeure partie de leurs caissons, 7 drapeaux ou étendards, environ 200 chariots chargés d’équipages, au moins 2 400 chevaux ; il a 7 chevaux tués sous lui, reçoit huit coups de sabre, dont cinq sur la tête, à l’affaire de Valevau, le 27 thermidor an VII, et trois coups de feu qui, quoique assez graves, ne le mettent pas hors d’état de pouvoir continuer ses services : le seul inconvénient qui résulte de ses blessures est une surdité périodique provenant d’un coup de boulet qui lui enlève la face droite (les "faces" sont des tresses pendant de chaque côté du visage devant les oreilles des soldats républicains et de l'Empire).
Arrestation du duc d'Enghien
Promu général de brigade le 11 fructidor an XI (29 août 1803), membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, il reçoit du ministre de la guerre le 20 ventôse, l’ordre de se porter sur la ville d’Ettenheim pour y opérer l’arrestation du duc d'Enghien. Le général Ordener y arrive le 25, et fait cerner, de concert avec le général François Nicolas Fririon, la maison du prince, par un détachement de gendarmerie et une partie du 22e de dragons. À cinq heures et demie, les portes sont enfoncées et le duc emmené au moulin près la Tuilerie ; on enlève ses papiers, on les cachette, et l’on conduit le prince dans une charrette, entre deux haies de fusiliers, jusqu’au Rhin2. Cet ordre que le ministre de la guerre envoyait au général Ordener était la copie presque littérale de celui qu’il avait lui-même reçu du premier Consul, sous la date du 19 ventôse. Après avoir opéré l’arrestation du duc d’Enghien, Ordener ne prit aucune part soit directe soit indirecte au jugement et à l’exécution de ce prince.
Campagne de 1805 et dignitaire de l'Empire
Nommé commandeur de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII, Ordener fait avec la cavalerie de la garde la campagne de l’an XIII sur les côtes de l’Océan, et passe en vendémiaire à la Grande Armée. Dans la guerre d’Autriche, ce général soutient sa réputation, et fait des prodiges de valeur à la bataille d'Austerlitz. Promu général de division le 4 nivôse an XIV (25 décembre 1805), il continue à commander les grenadiers à cheval de la Garde. Appelé au Sénat conservateur le 20 mai 1806, et nommé commandant de l’ordre de la Couronne de fer, il obtient sa retraite le 25 octobre suivant, et devient Premier écuyer de l'Impératrice Joséphine. Napoléon crée le général Ordener comte de l'Empire le 20 décembre 1808, et le nomme gouverneur du palais impérial de Compiègne le 1er mars 1810. Il y meurt dans l’exercice de ses fonctions le 30 août 1811.
Il est inhumé au Panthéon de Paris.
Référence : 18479
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