CEINTURE ÉCHARPE DE GÉNÉRAL DE BRIGADE AYANT APPARTENUE AU GÉNÉRAL DE LA CHASSE DE VÉRIGNY, MONARCHIE DE JUILLET.
Vendu
CEINTURE ÉCHARPE DE GÉNÉRAL DE BRIGADE AYANT APPARTENUE AU GÉNÉRAL DE LA CHASSE DE VÉRIGNY, MONARCHIE DE JUILLET.
En mailles de filé or et soie bleue de ciel (présentant six bandes d’or sans mélange et cinq bandes de soie et d’or, toutes égales en largeur et disposée alternativement dans le sens de la longueur). Aux extrémités sont cousus deux glands trapézoïdaux : les têtes recouvertes de cannetille or appliquée en damier, au point mat, dit «point suivi » légèrement bombé des deux côtés, portant deux étoiles en argent agrafées. Les gorges et les jupes à longues franges sont à grosses torsades mates.
Très bon état.
France.
Monarchie de Juillet.
BIOGRAPHIE :
DE LA CHASSE DE VERIGNY (Edme-Nicolas-Jean-Baptiste-Marie)
(1775-1835)
MARQUIS
Volontaire de 1792
5e Bataillon de l’Yonne
ADJUDANT-COMMANDANT
MARECHAL DE CAMP
Commandeur de la Légion d’honneur
Né le 24 juin 1775, à Auxerre (Yonne)
Fils du légitime mariage d’Edme de La Chasse de Verigny, chevalier de Saint-Louis, major au régiment de Vexin, et de dame Marie Viot.
Epoux de Paméla Marie Louise Fauchet.
Domicilié 5, rue d’Orléans, à Paris (Seine), quartier du Marais.
Le 28 juillet 1835, alors que Louis Philippe passait les troupes en revue, boulevard du Temple, à Paris, au cours de la cérémonie de commémoration du 5e anniversaire de la Révolution de Juillet, accompagnant le Roi, il fut victime du lâche attentat, frappé d’une balle au front, perpétré par le conspirateur Corse Fieschi et ses complices Pépin et Marey.
Décédé de cette blessure au N° 33 du boulevard du Temple, à Paris, le 29 juillet 1835, à 1 heure du matin.
Inhumé dans le caveau de la chapelle Saint-Grégoire de l’église du Dôme, à Paris (Seine), à l’issue des funérailles célébrées en l’église Saint-Louis des Invalides.
Etat des Services :
Contrôle dans le régiment de Vexin comme fils d’officier supérieur de ce corps (1780)
Cadet au régiment d’Enghien infanterie, en 1784.
Rentré dans sa famille pour achever son éducation en vertu d’un congé illimité du ministre.
Volontaire au 5è bataillon de l’Yonne, 16 septembre 1792.
Incorporé dans le 11è bataillon du Var, 18 nivôse de l’an II.
Canonnier au 4è régiment d’artillerie à pied, 1er germinal de l’an II (20 mars 1794)
Sergent-major, conducteur d’artillerie au parc d’artillerie, 24 messidor de l’an II.
Nommé par le général Bonaparte, lieutenant à la 2è compagnie de pontonniers, 25 germinal de l’an V.
Adjoint à l’Etat-major général, 28 floréal an VI.
Capitaine, adjoint à l’Etat-major général, 28 prairial an VII.
Capitaine, aide de camp du général Moreau, 2 nivôse an VIII.
Confirmé capitaine, 7 août 1800.
Adjoint à l’Etat-major, 22 messidor an XII.
Chef de bataillon, 29 janvier 1808.
Aide de camp du général Pajol et sous-chef de l’Etat-major général, en mai 1808.
Adjudant-commandant et chef d’Etat-major de la 5è division d’infanterie, à l’armée du Portugal, 7 janvier 1812.
Sous-chef de l’Etat-major de l’armée du Portugal, en mars 1812.
Chef d’Etat-major de la 3e division d’infanterie de l’armée du Portugal, 1er décembre 1812
Chef d’Etat-major de l’aile droite de l’armée d’Espagne, 6 juillet 1813.
Chef d’Etat-major de l’armée des Pyrénées (1813-1814)
Employé en France, au dépôt de la Guerre, 15 septembre 1814.
Nommé colonel, au corps royal d’Etat-major, 27 mai 1818.
Employé à nouveau en qualité de chef d’Etat-major général de l’armée des Pyrénées, 14 février 1823.
Après la campagne d’Espagne de 1823, promu maréchal de camp, 23 juillet 1823.
Nommé chef du bureau historique au dépôt de la Guerre, 18 décembre 1823.
Assure par intérim, la direction du dépôt de la Guerre, 19 avril 1834.
Chargé par Louis Philippe, du commandement de l’Ecole d’Application du corps royal d’Etat-major, 20 novembre 1830 et compris en cette qualité dans le cadre d’activité de l’Etat-major général, 22 mars 1831.
Campagnes :
1792 : Camp de Paris.
An II : Armée d’Italie - Expédition
An III et an IV : Armée d’Italie.
- Employé au bureau de dessin de l’artillerie par ordre du général Bonaparte.
- Embarqué à Toulon pour l’expédition de Corse, à l’Etat-major du général Bonaparte.
- Employé à la direction des ponts des armées d’Italie.
An V : Chargé de la construction des différents ponts et des chaloupes nécessaires sur les lacs.
Observations :
Au cours de l’an VI, pendant la trêve a eu la direction du bureau topographique de l’armée d’Italie et l’a repris à la fin de l’an VII pour y rédiger l’historique et les plans de cette campagne.
An VII : Armée d’Italie.
A la bataille du 16 germinal devant Vérone commandant une colonne, il repousse l’ennemi qui attaquait les arrières de l’Armée.
An VIII et an IX : Armée du Rhin - Allemagne.
S’est particulièrement distingué à la bataille de Maastricht où il a eu un cheval tué sous lui, en combattant près de son général (Moreau), comme il est consigné dans le rapport du chef de l’Etat-major du général Moreau. S’est trouvé à 18 batailles ou combats.
Ans XII et XIII : Armée des Côtes de l’Océan - Employé au camp de Brest et a celui de Hollande.
1805 – 1807 : Grande Armée.
1808 à 1814 : Espagne, Portugal., armée des Pyrénées et France.
Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret impérial du 6 août 1810
- Officier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 25 septembre 1813.
- Commandant de la Légion d’honneur, par ordonnance du 1er mai 1821.
- Chevalier de Saint-Louis, par ordonnance du 20 août 1814.
- Autorisé à porter la décoration de l’ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare de Sardaigne, par décision du 14 février 1824.
Titre :
Fait marquis, par lettres patentes et ordonnance du roi.
Informations reprise sur le site : lesapn.forumactif.fr
En mailles de filé or et soie bleue de ciel (présentant six bandes d’or sans mélange et cinq bandes de soie et d’or, toutes égales en largeur et disposée alternativement dans le sens de la longueur). Aux extrémités sont cousus deux glands trapézoïdaux : les têtes recouvertes de cannetille or appliquée en damier, au point mat, dit «point suivi » légèrement bombé des deux côtés, portant deux étoiles en argent agrafées. Les gorges et les jupes à longues franges sont à grosses torsades mates.
Très bon état.
France.
Monarchie de Juillet.
BIOGRAPHIE :
DE LA CHASSE DE VERIGNY (Edme-Nicolas-Jean-Baptiste-Marie)
(1775-1835)
MARQUIS
Volontaire de 1792
5e Bataillon de l’Yonne
ADJUDANT-COMMANDANT
MARECHAL DE CAMP
Commandeur de la Légion d’honneur
Né le 24 juin 1775, à Auxerre (Yonne)
Fils du légitime mariage d’Edme de La Chasse de Verigny, chevalier de Saint-Louis, major au régiment de Vexin, et de dame Marie Viot.
Epoux de Paméla Marie Louise Fauchet.
Domicilié 5, rue d’Orléans, à Paris (Seine), quartier du Marais.
Le 28 juillet 1835, alors que Louis Philippe passait les troupes en revue, boulevard du Temple, à Paris, au cours de la cérémonie de commémoration du 5e anniversaire de la Révolution de Juillet, accompagnant le Roi, il fut victime du lâche attentat, frappé d’une balle au front, perpétré par le conspirateur Corse Fieschi et ses complices Pépin et Marey.
Décédé de cette blessure au N° 33 du boulevard du Temple, à Paris, le 29 juillet 1835, à 1 heure du matin.
Inhumé dans le caveau de la chapelle Saint-Grégoire de l’église du Dôme, à Paris (Seine), à l’issue des funérailles célébrées en l’église Saint-Louis des Invalides.
Etat des Services :
Contrôle dans le régiment de Vexin comme fils d’officier supérieur de ce corps (1780)
Cadet au régiment d’Enghien infanterie, en 1784.
Rentré dans sa famille pour achever son éducation en vertu d’un congé illimité du ministre.
Volontaire au 5è bataillon de l’Yonne, 16 septembre 1792.
Incorporé dans le 11è bataillon du Var, 18 nivôse de l’an II.
Canonnier au 4è régiment d’artillerie à pied, 1er germinal de l’an II (20 mars 1794)
Sergent-major, conducteur d’artillerie au parc d’artillerie, 24 messidor de l’an II.
Nommé par le général Bonaparte, lieutenant à la 2è compagnie de pontonniers, 25 germinal de l’an V.
Adjoint à l’Etat-major général, 28 floréal an VI.
Capitaine, adjoint à l’Etat-major général, 28 prairial an VII.
Capitaine, aide de camp du général Moreau, 2 nivôse an VIII.
Confirmé capitaine, 7 août 1800.
Adjoint à l’Etat-major, 22 messidor an XII.
Chef de bataillon, 29 janvier 1808.
Aide de camp du général Pajol et sous-chef de l’Etat-major général, en mai 1808.
Adjudant-commandant et chef d’Etat-major de la 5è division d’infanterie, à l’armée du Portugal, 7 janvier 1812.
Sous-chef de l’Etat-major de l’armée du Portugal, en mars 1812.
Chef d’Etat-major de la 3e division d’infanterie de l’armée du Portugal, 1er décembre 1812
Chef d’Etat-major de l’aile droite de l’armée d’Espagne, 6 juillet 1813.
Chef d’Etat-major de l’armée des Pyrénées (1813-1814)
Employé en France, au dépôt de la Guerre, 15 septembre 1814.
Nommé colonel, au corps royal d’Etat-major, 27 mai 1818.
Employé à nouveau en qualité de chef d’Etat-major général de l’armée des Pyrénées, 14 février 1823.
Après la campagne d’Espagne de 1823, promu maréchal de camp, 23 juillet 1823.
Nommé chef du bureau historique au dépôt de la Guerre, 18 décembre 1823.
Assure par intérim, la direction du dépôt de la Guerre, 19 avril 1834.
Chargé par Louis Philippe, du commandement de l’Ecole d’Application du corps royal d’Etat-major, 20 novembre 1830 et compris en cette qualité dans le cadre d’activité de l’Etat-major général, 22 mars 1831.
Campagnes :
1792 : Camp de Paris.
An II : Armée d’Italie - Expédition
An III et an IV : Armée d’Italie.
- Employé au bureau de dessin de l’artillerie par ordre du général Bonaparte.
- Embarqué à Toulon pour l’expédition de Corse, à l’Etat-major du général Bonaparte.
- Employé à la direction des ponts des armées d’Italie.
An V : Chargé de la construction des différents ponts et des chaloupes nécessaires sur les lacs.
Observations :
Au cours de l’an VI, pendant la trêve a eu la direction du bureau topographique de l’armée d’Italie et l’a repris à la fin de l’an VII pour y rédiger l’historique et les plans de cette campagne.
An VII : Armée d’Italie.
A la bataille du 16 germinal devant Vérone commandant une colonne, il repousse l’ennemi qui attaquait les arrières de l’Armée.
An VIII et an IX : Armée du Rhin - Allemagne.
S’est particulièrement distingué à la bataille de Maastricht où il a eu un cheval tué sous lui, en combattant près de son général (Moreau), comme il est consigné dans le rapport du chef de l’Etat-major du général Moreau. S’est trouvé à 18 batailles ou combats.
Ans XII et XIII : Armée des Côtes de l’Océan - Employé au camp de Brest et a celui de Hollande.
1805 – 1807 : Grande Armée.
1808 à 1814 : Espagne, Portugal., armée des Pyrénées et France.
Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret impérial du 6 août 1810
- Officier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 25 septembre 1813.
- Commandant de la Légion d’honneur, par ordonnance du 1er mai 1821.
- Chevalier de Saint-Louis, par ordonnance du 20 août 1814.
- Autorisé à porter la décoration de l’ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare de Sardaigne, par décision du 14 février 1824.
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Référence :
5527
Prochaine mise à jour vendredi 19 avril à 13H30
Next update on 19 April at 13h30
Nächste Aktualisierung, den 19 April um 13.30
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