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UNIFORME DE GRANDE TENUE DE JEAN JOSEPH AUGUSTIN SORBIER, GÉNÉRAL DE BRIGADE, AIDE DE CAMP DU PRINCE EUGÈNE DE BEAUHARNAIS, ROYAUME D'ITALIE (17 AOÛT 1808 - 30 AVRIL 1809), PREMIER EMPIRE.

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UNIFORME DE GRANDE TENUE DE JEAN JOSEPH AUGUSTIN SORBIER, GÉNÉRAL DE BRIGADE, AIDE DE CAMP DU PRINCE EUGÈNE DE BEAUHARNAIS, VICE-ROI D'ITALIE, ROYAUME D'ITALIE (17 AOÛT 1808 - 30 AVRIL 1809), PREMIER EMPIRE.

HABIT DE GRANDE TENUE

Habit en drap bleu national, doublé de même (sauf la doublure du dos et des manches en soie noire), sans revers, doublant droit sur la poitrine jusqu'à la ceinture, dégageant sur le côté de la cuisse et non croisé par derrière.
Le collet est en drap bleu national de 9,1 cm de haut. Il est entièrement brodé en fils, cannetilles, frisures de torsades et paillettes d'argent représentant une large branche de chêne (largeur 5,3 cm) bordée à l'extérieur d'une moulure composée d'une branche de laurier bordée de part et d'autre d'un fil d'argent torsadé (largeur 1 cm), cette moulure est elle-même en extérieur d'une baguette dentelée de 0,7 cm de large.
Les parements (H maximum 11,7 cm, H minimum 7,8 cm), de même drap et pareillement brodés au collet avec des dimensions légèrement différentes (largeur de la branche de chêne 4,8 cm, largeur de la moulure 1,3 cm, largeur de la baguette dentelée 0,6 cm), sont coupés en pointe, ils se ferment par dessous par un petit bouton d'uniforme (diamètre 1,65 cm) fondu en argent, représentant l'aigle impériale couronnée tête tournée vers sa droite, tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter étincelant et sur son poitrail un médaillon ovale timbré de la Couronne Italienne ; ce bouton authentique est monté d'origine. Les parements coupés en pointe se retrouvent souvent sur les uniformes italiens ou utilisés par les officiers généraux dans l'armée du Royaume d'Italie, pour exemple, l'uniforme du général Sorbier ainsi que celui du général Lamarque (habit lorsqu'il était affecté en Italie).
Les pans sont tombants et non agrafés derrière. À l'avant, sur le côté droit, l'habit est garni de huit gros boutons d'uniforme (diamètre 2,5 cm) placés à distance égale depuis la naissance du collet jusqu'à la hauteur de la ceinture.
Les boutons d'uniforme ont été reconstitués à partir d'un exemplaire authentique mais non montés sur os et fondus entièrement en argent ; ils sont du modèle italien, aigle couronnée avec sur la poitrine un médaillon portant la Couronne Italienne et l'étoile.
Les devants de l'habit, les pans arrière ont sur leur pourtour une broderie identique à celle du collet aux dimensions suivantes : branches de feuilles de chêne de 3,5 cm de large, moulure d'encadrement 1,2 cm, baguette dentelée 0,7 cm). En partie haute de l'habit sous le col, cette broderie diminue jusqu'à 3 cm au niveau des épaules pour finir à l'arrière par une simple rangée de feuilles de chêne de 1,1 cm de large.
Sur la partie arrière, le noeud de taille est brodé de feuilles de chêne d'où retombent sur chacun des deux pans trois branches composées de feuilles de chêne disposées en forme de fleurs. Le noeud de taille est garni de deux, également reconstitués à l'identique (gros module).
Les devants de l'habit sont tous deux décorés de sept branches de chêne dont l'extrémité est retombante à la manière des broderies des uniformes des adjudants commandants. Longueur de ces branches environ 10,7 cm, largeur minimum 2,1 cm, largeur maximum 4,6 cm.
Sur chaque épaule : un bouton d'uniforme petit module pareil à celui des parements est cousu, authentique et monté d'origine ; un passant d'épaulette entièrement brodé d'argent, longueur 7,6 cm, largeur 1,2 cm.
Dans les quatre angles des revers du pan arrière, est cousu un écusson en drap bleu national entièrement brodé en passementerie d'argent, fils, cannetilles, paillettes, frisures de torsades et de soie écarlate, représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter étincelant, H 6,3 cm, largeur 4 cm.
Sur l'avant de l'habit, près de la 2ème et 3ème boutonnière en partant du haut, sont cousus des fils de soie noire (longueur 4 cm) destinés à recevoir les décoration.

AIGUILLETTES

Aiguillettes en passementerie d'argent composées de deux cordons tressés terminés par des ferrets en argent de 10,1 cm de haut et de 1,4 de diamètre maximum, et de deux cordons simples. Les ferrets sont décorés en relief de trois rangées de feuilles de chêne séparées entre elles par deux semis d'aigles non couronnées. Ces aiguillettes sont cousues à une patte en drap écarlate de 5,1 cm de large maxi et 12,4 de long.

Très bon état de conservation, l'ensemble des broderies a gardé tout son éclat d'origine avec quelques petites usures d'usage par endroits, le drap bleu est en bon état. Quelques reprises de drap, la couture centrale arrière a été reprise, le fil d'époque s'étant coupé.

Royaume d'Italie.

Premier Empire.


Nous présentons à la vente l'HABIT DE PETIT UNIFORME JEAN JOSEPH AUGUSTIN SORBIER, GÉNÉRAL DE BRIGADE, AIDE DE CAMP DU PRINCE EUGÈNE DE BEAUHARNAIS, ROYAUME D'ITALIE 1808-1809, PREMIER EMPIRE. (référence 8795-2), et la DRAGONNE DE SABRE DE GÉNÉRAL (référence 8795-3).


PROVENANCE :
Uniforme provenant de la famille du général.


NOTE :
Cet uniforme est à fond bleu car il s'agit d'un uniforme au grade de général. Le Prince Eugène portait lui-même l'uniforme à fond bleu, soit à broderies d'or à la française, soit à broderies d'argent à l'italienne, comme sur le portrait miniature par Giambattista Gigola (1807) où le Prince Eugène représenté juste après son mariage de 1806 (sans moustache) endosse une tenue de colonel général de la Garde Italienne. Les généraux purement italiens portaient le même type d'uniforme mais à fond vert foncé comme en témoigne une miniature représentant le Général Lechi. Selon l'historien Massimo Fiorentino, cette distinction pourrait s'expliquer en fonction du service dont la fonction dépendait : argent lorsque la fonction était payée par le ministère de la Guerre italien, et or lorsque c'était la France. Pour exemple, citons l'escadron des Gendarmes d'Elite de la Garde Royale Italienne qui à l'origine était un personnel français détaché en Italie et qui par la suite fut rattaché directement au Royaume d'Italie avec un uniforme modifié.
Cet uniforme présente la caractéristique d'avoir des broderies sur les devants identiques à celles des adjudants commandants (comme sur l'uniforme de l'ancienne collection Fausto Forini vendue en 2011, et l'uniforme de Cavedoni du Musée de Modène). Cette fantaisie est probablement due à la fonction d'aide de camp (en plus de l'aiguillette). Il est du modèle 1805 de part les boutons à l'aigle qui ont remplacé le bouton au lion.

À ce jour nous connaissons très peu d’uniformes du Royaume d’Italie :
- uniforme de Général de Division (probablement du vice-roi Eugène), Musée Historique de Moscou.
- uniforme de Garde d’Honneur au Musée de l'Armée, Hôtel des Invalides à Paris, 1813-14.
- petit uniforme de Garde d’Honneur, 1813-14, Musée de la Ville de Como.
- uniforme d’officier subalterne des Vélites Grenadiers de la Garde Royale, Musée de Bologne.
- uniforme de sous-officier des Vélites Grenadiers de la Garde Royale, de l’ancienne collection Fausto Foroni de Milan, passé en vente chez Hermann Historica en 2011.
- uniforme probalement d’adjudant sous-officier des Dragons de la Garde Royale de la Collection privée française.
- uniforme d’adjudant-commandant en grande tenue (en drap vert foncé), de l’ancienne collection Fausto Foroni de Milan, passé en vente chez Hermann Historica en 2011, coupe de 1805 avec premier bouton italien estampillé du lion de Saint Marc (col et parements écarlates).
- uniforme de tenue de campagne d'adjudant-commandant ayant appartenu à de Cavedoni (en drap vert foncé), collection du musée de Modène en Italie.
- uniforme de général de brigade, aide de camp de Son Altesse Impériale Eugène de BEAUHARNAIS (sur le modèle de l'habit de grande tenue d'adjudant-commandant) ayant appartenu au Général Jean Joseph Augustin Sorbier (1773-1809), Général d'Empire, Général en chef de l'Armée du Vice-Roi d'Italie, Ambassadeur d'Italie auprès de la Grande Porte, collection Bertrand Malvaux.
- uniforme d'officier subalterne, compagnie de Voltigeurs, de la garde nationale d'Istrie « Guardia Nazionale dell’Istria », Royaume d'Italie,Premier Empire 1807-1809.
- uniforme d'officier du 3ème régiment d'infanterie de ligne, Premier Empire.


BIOGRAPHIE :
SORBIER (Jean Joseph Augustin), général du génie, né à Saint-Quentin-la-Poterie (Gard) le 12 février 1774, mort à Vérone (Italie) des suites de ses blessures le 21 mai 1809.
Élève sous-lieutenant à l'Ecole du génie de Mézières, 1er avril 1793 ; en sortit lieutenant, 1er août 1793, et fut employé à l'armée du Rhin ; capitaine du génie à ladite armée, 16 décembre 1793, et chargé d'organiser la défense d'Huningue ; fut employé au siège de la tête de pont de Mannheim, novembre 1794, puis à Neuf-Brisach, 1795 ; à Toulon le 21 mars 1796 ; à Narbonne ; enfin à Sète ; passé à l'armée d'Italie, fin 1796 ; servit au combat d'Anghiari, 14 janvier 1797 ; fut traduit devant un conseil de guerre à Udine sous l'inculpation d'insubordination et de voies de fait à l'égard de l'adjudant général Pierre Boyer, chef d'état-major de la 2ème division de l'armée d'Italie, mais fut acquitté le 17 novembre ; embarqué pour l'armée d'Orient, 19 mai 1798 ; servit à la prise d'Alexandrie, 2 juillet ; nommé provisoirement chef de bataillon par le général en chef Bonaparte, 21 janvier 1799 ; nommé provisoirement chef de brigade du génie par le général en chef Menou, 6 janvier 1801 ; servit au combat du lac Madieh, 8 mars ; partit d'Alexandrie pour rentrer en France, 6 octobre ; sous-directeur des fortifications à sa rentrée en France, 24 novembre 1801 ; et nommé le même jour au comité central des fortifications pour l'an X ; confirmé dans le grade de chef de brigade par arrêté des consuls à compter du 6 janvier 1801, 14 décembre 1801 ; employé dans la république italienne, 1802 ; officier de la Légion d'honneur, 14 juin 1804 ; servit sous Masséna à l'attaque de Vérone, 18 octobre 1805 ; commandant le génie sous le prince Eugène de Beauharnais au corps de blocus de Venise, 24 décembre ; aide de camp du prince vice-roi, 11 février 1806 ; envoyé en mission en Dalmatie, 21 mars 1806 ; chevalier de la Couronne de Fer, 1er mai 1806 ; en congé, 20 juin 1807 ; employé au corps d'observation de la Gironde, 2 août ; général de brigade employé dans la ligne, 19 décembre 1807, à l'armée de Portugal ; réintégré dans l'armée du génie, 8 juin 1808 ; rentra en France par congé, 20 juin ; envoyé en Italie, 17 août ; y reprit ses fonctions d'aide de camp du prince Eugène ; fut blessé d'une balle à la cuisse au combat de Soave près Caldiero (Italie) le 30 avril 1809 ; transporté à Vérone il y expira.
Le nom du général Sorbier est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

Ex "Gardes d'Honneur de la Garde Royale"
Nous avions réuni toutes nos forces et nous nous trouvâmes forts en comparaison avec le passé, et nous pouvions le vaincre. L’Archiduc pensait donc à battre en retraite, mais avant qu’il put l’effectuer, le caprice du Vice-Roi ou de général SORBIER fut de faire attaquer un poste de grenadiers autrichiens par plusieurs bataillons de Vélites, jeune gens pleins d’ardeur et d’honneur, soutenus par un bataillon de la vielle garde et l’ autre bataillon de Chasseurs. Mais cette attaque ne servit à rien qu’à faire perdre beaucoup de brave italiens sans compensation. Le général SORBIER mourut dans cette attaque, et aussi le chef de bataillon des Vélites SCHEDONI di Modene, et beaucoup d’autres officiers et soldats, gens sacrifiés sans aucune utilité, et il me fut dit que cela fut entrepris pour habituer les Vélites au feu, mais je me dis qu’il devait y avoir une cause plus sérieuse.
Reference : 8795-1
Certificat

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Next update on 5 April at 13h30
Nächste Aktualisierung, den 5 April um 13.30


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